Arrêter de faire des enfants pour sauver la planète

Fév 6, 2020 | Écologie | 23 commentaires

« Il faut faire moins d’enfants pour préserver la planète », « On est trop nombreux sur la planète pour résoudre la crise écologique », « t’as pas honte d’annoncer ta grossesse vu l’urgence écologique? », « c’est complètement paradoxal de parler d’écologie et de vouloir un enfant ! », « si on faisait moins d’enfant, la planète irait mieux », « comment tu le vis d’être enceinte alors que l’effondrement approche ? ».

Toutes ces phrases ont été écrites ou prononcées. La maternité a toujours été un sujet délicat, elle crée des clans et oppose des partisans. Faire ou non des enfants, combien, comment les élever… C’est une pression incroyable sur les femmes depuis toujours. Et désormais c’est une question de survie pour la planète.

Faut-il arrêter de faire des enfants comme engagement écologique ? Quel est le lien entre le nombre d’êtres humains et la crise écologique ? Est-ce qu’il n’est pas plus urgent de diminuer la pression démographique, plutôt que de faire sa lessive maison ? Est-ce que la natalité doit entrer dans la lutte pour le climat ?

La question est loin d’être nouvelle. Ce lien entre natalité, démographie et pression sur l’environnement a depuis longtemps crée des mouvements « nokids« . De retour sur la scène médiatique depuis quelques années, on peut lire des témoignages, des articles, des tribunes ou autre chroniques qui expliquent l’importance de revoir la natalité comme moyen de lutter contre le réchauffement climatique.

Précisions importantes : mon article a comme objectif d’analyser le lien entre démographie et crise écologique, de vous donner des pistes de réflexions et d’informations. Je ne suis pas démographe, j’ai fait le maximum de recherches possibles mais il y a évidemment encore beaucoup de choses à dire et il sera difficile d’être exhaustive sur la question dans un article de blog. Vous trouverez plusieurs liens à la fin pour creuser la question. Enfin, je n’ai évidemment pas l’intention de vous dire de faire ou non des enfants, ni de critiquer les personnes qui refusent (pour diverses raisons) d’en avoir.

De quoi parle-t-on quand on fait le lien entre « faire un enfant » et « crise écologique » ?

En réalité, on parle de démographie et de l’idée d’une surpopulation, présente ou à venir, en rapport avec les ressources naturelles disponibles sur la planète. L’idée est souvent de partir du chiffre de la population mondiale, à + quelques années, et de s’interroger sur les capacités des ressources naturelles à supporter ce chiffre.

Selon l’ONU, nous serions 8,6 milliards en 2030, 9,8 en 2050 et 11,2 en 2100.

Ainsi on s’interroge logiquement sur la possibilité de vivre à 11,2 milliards sur notre planète déjà menacée par le réchauffement climatique, les crises alimentaires et l’épuisement de certaines ressources.

Première erreur commune : lier l’augmentation de la population à l’augmentation de la natalité. En réalité, c’est l’augmentation de l’espérance de vie qui est directement responsable de cette croissance rapide de la population.

La planète a-t-elle une capacité limitée d’accueil ?

Deuxième problème majeur : annoncer sans nuance que les ressources naturelles de la planète sont limitées. Si elles le sont, c’est dans « l’absolue ». Reste à savoir quelles sont ces limites, pour quels types de ressources et comment les quantifier.

Dire quelles sont les limites biophysiques de la planète pour permettre le maintien de l’humanité, c’est loin d’être une question simple et l’idée que la planète a une capacité naturelle limitée est encore questionnée. Il est à l’heure actuelle très difficile à avoir une certitude sur cette capacité naturelle limitée pour plusieurs inconnues :

  • les progrès technologiques et scientifiques qui seront inventés à l’avenir.
  • les grandes crises : guerres, maladies, catastrophes naturelles…qui modifient à la marge la démographie.
  • les évolutions sociales (et sociétales) qui changent l’impact écologique d’un humain en fonction de son lieu d’habitation.

Quelle capacité naturelle limitée vise-t-on ?

  • L’alimentation ? Depuis l’apparition de l’homme, ce dernier a évolué et innové pour permettre de nourrir une population toujours plus nombreuse. Aujourd’hui, l’accès à l’alimentation est conditionné au modèle économique et non à l’écosystème en lui-même. L’ensemble des terres agricoles et des élevages peuvent nourrir l’ensemble de la population, c’est la redistribution de cet ensemble qui est inégale. En d’autres termes, les populations souffrant de malnutrition ou sous-nutrition à travers le monde ne le sont pas à cause des limites naturelles de la planète ou de leur environnement.
  • L’énergie ? Ressource souvent oubliée et pourtant nécessaire à l’immense majorité de nos activités. Si certaines ressources naturelles sont effectivement limitées, voir en passe d’être épuisées, l’environnement dispose d’une multitude que sources d’énergie utilisable, en premier lieu le soleil. Il est à proprement impossible d’affirmer que l’environnement dans son ensemble ne pourra fournir l’énergie nécessaire à + 11 milliards d’humains.

Être moins nombreux signifie-t-il avoir moins d’impact sur notre environnement ?

Encore une fois, c’est une affirmation qui reste en surface du problème : moins d’humains = moins d’impacts (selon les études, un enfant de moins représente une réduction de 58,6 tonnes de CO2 pour les parents). Mais, là encore, on utilise les chiffres pour ce qui nous arrange et dans leur version simplifiée. Contrairement à ce qu’on voit passer, il ne suffit pas de multiplier le poids individuel d’un humain par le nombre d’habitants.

Dans les pays occidentaux, on fait de moins en moins d’enfants mais on consomme de plus en plus par habitant. Parce que Ô grande découverte, avoir moins d’enfants signifie aussi avoir plus de moyens financiers pour consommer, voyager… Limiter la natalité dans les pays les plus polluants est très loin de faire ses preuves en terme de réduction de l’impact écologique.

En bref, mettre en avant l’impact d’un être humain supplémentaire au regard des limites naturelles de la planète ne prends pas en compte l’immense diversité de l’impact écologique de chaque humain. Faire une moyenne de cet impact a forcément une limite (comme toutes les moyennes) : comment savoir avec précision l’impact d’un être humain qui n’existe pas encore dans un pays donné à un moment donné ?

Diminuer la natalité là où elle est la plus forte ?

Si c’est rarement évoqué par les partisans du « moins d’enfants pour l’écologie », la question démographique nécessite de comprendre les chiffres de l’augmentation de population par pays. Or, nous sommes déjà dans un pays où la procréation baisse.

Au jeu du « qui contribue le plus à l’accroissement démographique », c’est en Afrique (+50%) et en Asie qu’il faut se retourner.

Si l’idée est alors d’avoir un impact significatif avec une politique de limitation démographique, il faudrait alors enjoindre à ces pays de limiter leur croissance démographique. L’Afrique serait alors le premier continent à devoir limiter sa population alors même qu’il est le continent qui contribue le moins au réchauffement climatique. Si la question démographique dans ce continent est un véritable enjeu pour l’environnement (notamment pour la pression exercée sur les écosystèmes et la gestion des déchets), l’effet en terme de réduction d’émissions carbones est loin d’être efficace.

Le lien historique entre démographie et écologie : pourquoi on fait référence au Malthusianisme

Quand on aborde les questions de démographie, on entend souvent des références à Malthus, sans vraiment savoir en quoi consiste sa théorie. Dans un sens ou dans l’autre, on fait tout dire à Malthus ou on refuse d’y voir un quelconque lien. Pourtant, qu’on le veuille ou non, réfléchir à limiter la démographie nécessite de savoir d’où vient la théorie malthusienne et de faire attention à ses dérives.

Explication minute : à l’origine de sa théorie en 1798, l’anglais Thomas Malthus lie production agricole et croissance démographique. Comme les deux progressent différemment, une hausse trop importante et plus rapide de la population pourra causer famine, guerre et maladies. En un mot, dans un monde où les ressources sont limitées, il faut limiter aussi les besoins (consommation) et la demande (population). Pour résoudre la crise agricole qui se profilait à la fin du 18ème siècle, Malthus envisageait alors de jouer sur la variable « demande ».

Les auteurs « néo-malthusiens » (c’est à dire plus récents) ont repris cette idée et voient dans l’augmentation de la population la cause principale de la crise écologique : trop de demande = trop de pollution, de consommation, de production…

Plusieurs problématiques se posent avec la théorie de Malthus et ses diverses applications. La première, plus « soft », est qu’elle nécessite forcément une approche libérale de la nature. Les ressources naturelles sont des biens qu’on exploite et qu’il faut s’approprier pour s’assurer de leur distribution et de leur rentabilité maximum. C’est les classiques limites planétaires (le rapport Meadows) selon lesquelles la croissance illimitée est impossible dans un monde où les ressources sont limitées. Sans remettre en cause les conclusions du rapport, il faut aussi s’arrêter un moment sur cette notion « d’appropriation de la nature », voir plus précisément « appropriation des ressources qui nous sont nécessaires » : on parle de l’eau, des minéraux, des arbres ou végétaux qui nous sont nécessaires…mais jamais des ressources qui sont néfastes à l’humain.

Ensuite, bien plus problématique, ces théories s’accompagnent bien souvent d’un glissement vers une société autoritaire, liberticide et d’exclusion. De nombreux partisans des théories les plus extrêmes justifient une part de leurs idées par ce concept de « surpopulation qui menace la survie de l’Homme ». Il y a des dérives incroyables dans les discours et les solutions proposées, bien tentantes dans un monde où l’on angoisse les gens tous les jours des catastrophes à venir : par exemple, l’idée de mettre des produits stérilisants dans l’eau des pays sans accès à la contraception…ou encore l’idée qu’une mortalité humaine soudaine serait souhaitable (Trump s’en occcupe). On pourrait aussi reparler de la politique de l’enfant unique en Chine ou des campagnes de stérilisation des femmes en Inde dans les années 1960. Bienvenue dans La servant écarlate. Bref, des exemples de déviance dans les solutions proposés au problème démographique, il y a en a des tonnes.

De même, chez Malthus ou chez d’autres, le problème de l’augmentation de la population se lient aux politiques d’immigrations et aux aides sociales aux populations les plus pauvres. On arrive bien souvent à des propositions visant à revoir nos aides sociales, l’accueil des immigrés, etc., puisque cela encourage la natalité de ces populations et augmentent la pression démographique.

Enfin, évidemment, réfléchir à l’impact écologique d’une vie humaine pose de nombreuses questions philosophiques sur ce que représente la vie, est-ce qu’on peut la chiffrer, la « prioriser »…Mais je vous laisse y réfléchir tranquillement !

Les écrits malthusiens ne signifie pas que ceux qui disent ne pas vouloir d’enfant pour des raisons écologiques adhèrent à ces théories (et heureusement). Mais uniquement qu’il est important de ne pas généraliser un choix personnel à une politique publique à mettre en place. La dérive se situe là : transformer une de nos peurs en modèle de société.

Le lien entre démographie et droits des femmes.

Dans la plupart des écrits préconisant la limitation des naissances, les moyens mis en place visaient exclusivement à contrôler la fécondité des femmes. Contraception, avortement, amendes…bref contrôle des corps et des fonctions biologiques de la femme. Je vous passe les exemples de solutions diverses et variées proposées mais sincèrement, la Servant écarlate à côté, c’est Disneyland.

D’une manière générale, cela continue à faire peser sur les femmes la résolution de la crise écologique et le poids de l’avenir de notre espèce. Pour rappel, en terme de fertilité, les hommes peuvent procréer 100 fois dans une année quand une femme pourra faire seul enfant… Les théoriciens d’une limite de la population s’affiche rarement partisans d’un contrôle poussé de la sexualité de hommes, à des mesures d’éducation des garçons ou de gestion de la procréation chez les hommes occidentaux. C’est bien plus simple de refiler le poids de l’avenir planétaire à notre utérus !

La maîtrise de la démographie reste intimement lié aux droits des femmes. L’accès à la contraception, aux soins, à l’éducation, la lutte contre les violences faites aux femmes, l’égalité salariale et l’accès à un mode de garde, etc. : toutes ces questions sont au cœur du taux de natalité. Ce n’est pas tant le lien entre démographie et écologie qui importe mais le lien entre féminisme et écologie. Plus on s’occupera des questions précédentes, plus le taux de natalité aura tendance à diminuer et à se stabiliser.

La crise écologique comme raison au refus de faire un enfant

L’ensemble des points précédents traite de la formule « il faut faire moins d’enfants pour sauver la planète ». C’est une manière pour moi d’aborder un point très important : il y a une différence entre « je ne veux pas » et « tu ne dois pas ».

Ne pas vouloir d’enfants pour des raisons écologiques est un choix personnel qui vaut pour une personne. Mais en soi, l’idée n’est pas différente des milliers d’autres raisons qui peuvent amener quelqu’un à ne pas vouloir d’enfants : la sécurité financière, le travail, l’instabilité sentimentale, la peur de l’accouchement, l’histoire personnelle, la maladie, l’absence d’envie de procréer, etc. Et pour les catégoriser, elle appartient aux raisons « peur de l’avenir ». Très souvent, le fait de ne pas vouloir (ou même simplement se poser la question) d’enfant pour des raisons écologiques relève d’une peur pour l’avenir, du fait de ne pas savoir dans quel monde vivra l’enfant, ne pas vouloir lui imposer la crise écologique, etc.

Je voulais prendre quelques minutes pour parler de ce sujet, un peu à la marge de cet article mais c’est souvent un propos qui revient dans le débat et ça participe à mélanger choix personnel et injonction générale. Tout d’abord, les raisons que l’on donne à son choix de procréer ou non est intimement personnel. Il n’est ni bon, ni mauvais, ni permanent, chacun peut avoir une ou plusieurs raisons pour faire ou non des enfants (comme on peut ne pas avoir de raisons particulières).

De mon point de vue (qui n’a pas valeur de vérité), faire un enfant est toujours un choix (réfléchi ou non), toujours un pari pour l’avenir. Personne n’a jamais eu d’enfants en étant convaincu du monde dans lequel il allait vivre. On ne fait pas d’enfant en étant sûr qu’il aura une vie facile et heureuse, par principe, une vie humaine est soumise à tous les aléas, heureux et malheureux, de la vie. Il n’y a jamais eu de période facile dans l’Histoire pour faire un enfant : était-il plus simple d’envisager de devenir parents pendant les Guerres mondiales, pendant la Guerre froide, sous la menace de bombe atomique et bien d’autres conflits mondiaux ? Avoir peur pour son enfant est normal, peu importe d’où vient la peur.

Bien plus qu’une solution pour résoudre la crise, c’est souvent le prisme inverse qui est énoncé : c’est l’importance de cette crise écologique qui nous empêche d’avoir un enfant (aka la peur). Mais, j’espère que les paragraphes précédents ont (un peu) montré que le contrôle de la natalité est loin d’être une solution facile et efficace pour résoudre la crise.

Enfin, mais je n’ai plus la place pour développer la question :D, prôner une réduction de la natalité de la part des personnes les plus sensibilisés à l’écologie peut aussi être vu comme une aberration pour les générations futures. On réduit alors la part d’enfants qui pourraient grandir en développant une conscience écologique. Il y a beaucoup plus à faire dans l’éducation des enfants face aux défis qui arrivent que dans la limitation de leur nombre. J’ajouterais aussi qu’on pourrait étudier le lien entre maternité et conscience écologique, c’est bien cette capacité à flipper pour sa progéniture qui a déclenché un intérêt pour la préservation de la planète chez certaines femmes (et ce qui explique en grande partie pour certains hommes sont encore trop absents de cette question…).

Conclusion

Il y a donc une différence entre « j’ai peur d’avoir des enfants » ou « je ne veux pas avoir d’enfants pour des raisons écologiques » et « tu devrais avoir peur d’avoir des enfants » ou « tu ne devrais pas faire d’enfant vu la crise écologique ». On en revient au paragraphe sur le féminisme mais c’est, à mon sens, clairement pas en faisant peser sur les femmes d’autres injonctions et un contrôle plus fort de leur corps, que l’on résoudra la crise écologique.

La vraie question, sur le lien entre démographie et écologie, est plutôt comment baisser la consommation des 11 milliards d’individus à venir, comment les nourrir avec un autre modèle, comment absorber l’impact sur les écosystèmes là où la population augmente très rapidement, comment améliorer la condition des femmes à travers le monde… Il ne s’agit pas d’être moins nombreux pour résoudre la crise écologique mais bien de moins peser sur les ressources naturelles.

Le « honte à toi l’écolo qui fait des enfants » n’a, à mon sens, aucun effet sur l’urgence écologique et l’avenir de la planète (à part perdre encore un peu d’empathie…). Je comprends la peur, je ne juge aucun choix personnel et j’aimerais qu’il soit plus simple de dire « je ne veux pas d’enfant ». Mais, à titre personnel, j’aimerais ne plus jamais entendre quelqu’un dire à une femme ce qu’elle doit faire de son utérus, ni que le contrôle d’une fonction biologique est une solution pour l’avenir de l’humanité. En général, je mets ça sur le compte de sa propre peur justement, qui s’extériorise pour se sentir moins seule. Ou encore, comme tous les paradoxes en écologie, c’est aussi une excuse de « dissonance cognitive » pour pointer du doigt les limites du discours de quelqu’un (tu me soûle avec ma consommation de viande mais t’as fait un enfant, alors c’est pas mieux).

Si j’osais, ce type de remarque à beaucoup à voir avec l’ambiance anxiogène qu’on a tous eu tendance à créer, sans permettre des discussions de fond ni l’accès aux ressources scientifiques. Et la peur pour l’avenir s’exprime évidemment en tout premier lieu dans notre fonction naturelle de procréation.

A créer une alarme « on va tous mourir », on appelle une réponse simple « arrêtons de faire des enfants ».

Pour creuser la question :

Et beaucoup d’autres sources ! De nombreux articles n’étaient accessibles que via un fond documentaire scientifique, je ne peux pas les insérer ici ou encore certains étaient en anglais. Mais vous trouverez beaucoup de littérature sur le sujet.

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23 Commentaires

  1. Mathilde

    Merci pour cet article ! J’ai toujours voulu des enfants. Mais j’avoue que depuis quelques temps, je me questionnais beaucoup, ça me faisait très peur. En ce moment un peu moins, mais je pense que ça vient du fait que je me sentes moins éco-anxieuse. Mais ça fait du bien de lire ton article tant attendu 😍

    Perso, mon opinion du moment c’est d’avoir moins d’enfants. Je rêvais d’une famille nombreuse mais je pense qu’un ou deux enfants c’est suffisant et un bon compromis. Après je dis ça sans avoir d’enfants, ça peut changer 😉

    Réponse
    • Cilou

      Merci, merci d avoir fait cet article. Depuis quelques mois avec mon mari on parle d avoir un enfant au bout de plus de 13 ans d amour. On s interesse beaucoup a l ecologie et on a mis plein de choses en place dans notre mode de vie pour essayer d abimer la planete le moins possible. S est donc posé cette fameuse question de: au vu du contexte écologique et social actuel, est ce qu’on fait le choix d avoir 1 ou des enfants?j ai lu plusieurs articles mais toujours avec des partis pris: oui faites en ou non n en faites pas. Jusqu a ce que je lise le tient qui fait écho à ce que je pense et qui donne des faits sans juger ni dire ce qui est bien ou mal de faire. Merci

      Réponse
  2. Pauline

    Merci pour cet article! On essaie d’avoir un enfant depuis un moment malgré la peur pour son futur. Tes mots m’ont redonné confiance.

    Réponse
  3. From soap to lipstick

    J’aime beaucoup ton article et partage ton avis. Je parlais d’écologie avec mes parents et mon père m’a sortie cette phrase « de toutes façon si on est trop sur la planète, il se passera des événements, comme avant avec les guerres, les épidémies… » j’étais choquée qu’il me dise ça ! Moi je suis un peu bisounours lol il y a des personnes qui ne veulent pas d’enfants mais je pense que l’écologie n’est pas la seule raison comme tu l’explique. Pour moi il est important quand on a des enfants de leurs inculquer toutes ces gestes, valeur et les amener à avoir une prise de conscience sans tomber dans le drame et l’angoisse.
    Merci pour toutes tes recherches. C’est un sujet vraiment délicat et tu l’as très bien abordé

    Réponse
  4. Camille

    Merci beaucoup pour cet article ! Jeune maman, déjà sensibilisé aux questions environnementales avant ma grossesse, l’arrivée de ma fille a contribué à augmenter mes peurs, inquiétudes et même, colères en matière d’urgence climatique. Merci de proposer des pistes de réflexion pour ne pas mélanger démographie et écologie ; et de ne pas rester dans la peur.

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  5. Elisa

    Merci beaucoup pour cet article très complet et argumenté, il a dû te demander beaucoup de travail! Je suis entièrement d’accord avec toi, particulièrement avec le fait qu’un choix personnel dans ce domaine ne doit jamais devenir une injonction vis à vis des autres. J’ai énormément apprécié de lire un article aussi nuancé alors encore merci!

    Réponse
    • Tess

      J ai eu ce discours (c est irresponsable de faire des gosses) et oui je réalise que c est la peur qui parle. Ton article est très intéressant et bien construit, merci d avoir pris le temps des recherches et de la rédaction !

      Réponse
  6. Margaux

    Un très bel article qui m’a fait beaucoup réfléchir ! Merci à toi pour tout ça !! C’est agréable que tu te bases sur des faits et que ça soit pas *juste* une opinion. 🧡

    Réponse
  7. Lynda

    Merci pour cet article que j’ai trouvé très complet et réfléchi !! Il couvre bien la question et les limites du raisonnement simpliste que l’on entend dans certains courants écologistes radicaux
    J’espère qu’il sera très largement lu pour faire avancer la réflexion sur cette question et diminuer la culpabilité des femmes face à leurs « responsabilités ». Il m’aide aussi à mettre un mot sur ce que je pensais, merci pour cela

    Réponse
  8. Zeli_lize

    Très intéressant. Et merci pour le partage du podcast de france info. Les 2 se font écho c’est parfait.

    J’ai une petite fille de un an et j’ai réfléchi à cette question environnementale (j’ai travaillé un moment avec des écolos qui critiquaient chaque collaboratrice qui tombait enceinte).

    Au final, je ne veux pas finir en idiocracy, si les gens sensibles à l’écologie ne font pas d’enfants qui va transmettre ces valeurs aux générations futures ? Et personnellement je pense avoir diminué mon propre bilan carbone en ayant un enfant. Même si j’avais commencé ma transition il y a un moment, cette naissance m’a complètement détachée de la mode (ex shopping addict), de la consommation à outrance et de tous les besoins que l’on se crée dans notre société. Ma fille a juste ce dont elle a besoin et elle en a l’air très heureuse.

    Je me dis également qu’elle grandira certainement dans un monde différent et c’est peut-être pas plus mal… (oui je ne suis pas très fan de notre société actuelle) J’espère juste qu’elle pourra connaitre les hivers sous la neige et les automne chatoyant.

    Bonne journée !

    Réponse
    • Lancelot

      J’ai 44 ans j habite Toulouse il y’a plus eut de neige depuis des années a cause du changement climatique!c’est pas parce qu’ont des enfants qu’ont consomment moins quand je vois ma soeur est mon frère qui font des chats compulsif moi j’achète de moins en moins!ont vit une époque ou il y’a beaucoup de chômage avoir des enfants est plus compliquer ma mère a put élever mon frère pendant 5 ans sans travailler ce qui n’aurait pas était possible aujourd’hui!Il y’a aussi la mauvaise influence de youtube des réseaux sociaux de la mode sur les ados je me vois pas élever des enfants dans un contexte aussi mauvais!Certes dans le passé il y’avait les famines des conditions difficile!je trouve que c’est bien pire aujourd’hui quand je vois les enfants se harceler sur les réseaux sociaux!ont vit dans un monde aseptisé ou il y’a trop de bien pensance!La technologie prend trop le pas sur l’homme!

      Réponse
    • Marion

      Pendant les guerres nos ancêtres n’avaient
      1) pas autant de moyens de contraception qu’aujourd’hui et
      2) les femmes n’avaient pas leur mot à dire quand il s’agissait de procréer et donner un héritier
      Donc comparer nos époques n’est pas très légitime.
      La chose que l’on peut mentionner peut être c’est le fait que les générations précédentes, la nôtre inclue, ont vécu dans le confort, l’accès à tout, l’excès de tout, et les générations futures vivront de restrictions, de mises en garde, face à la surpopulation et la surpollution.
      J’ai 31 ans et suis dénataliste convaincue depuis l’adolescence.
      Ne pas faire d’enfants est pour moi le plus grand acte écologique que je puisse faire. Pas de descendance donc zéro déchet !

      Réponse
      • Julie

        dans 60 ans, ça va être compliqué si tous les écolos convaincus auront arrêté de faire des enfants quand même…

        En ce concerne nos ancêtres, j’aurais beaucoup à dire pour préciser que même en 2021 il est bien difficile pour les femmes d’avoir leur mot à dire sur la procréation, à travers le monde ! Idem pour la contraception dont les moyens dépendent 100% des femmes avec tous les soucis de santé qui en découlent.

        Réponse
  9. Pauline

    Merci pour cet article ! Ça me réconforte dans l’idée de vouloir un enfant. Ton article me fait un bien fou ! Merci beaucoup !!

    Réponse
  10. Joanna

    Merci pour cet article très complet et très pertinent!

    Réponse
  11. Stella

    Merci pour ce bel article que j’attendais avec impatience! C’est bien expliqué et bien développé.
    Ca me re donne confiance et je me dit que oui mon envie d’enfant peut être combiné avec ma vision de l’écologie.
    Oui j’ai peur du monde dans lequel mon peut-être futur enfant grandira mais j’ai aussi espoir que si j’élève un enfant selon mes convictions écologique (et que je ne sois pas la seule) alors peut-être que le futur sera meilleur.
    Et oui comme tu le souligne c’est notre manière de consommer, notre impact que nous devons diminuer en priorité.

    Réponse
  12. Micheletti

    👏👏👏👏 rien à dire de plus !

    Réponse
  13. Charlène

    Merci pour cet article! Super complet et intéressant, merci!

    Réponse
  14. Justine - What What

    Hello Julie,

    Vraiment un grand bravo pour cet article très intéressant et surtout très instructif.
    Et double bravo pour le travail de recherche que tu as dû effectuer pour rédiger cet article !

    Bises
    Justine

    Réponse
  15. Meugleu

    Bravo pour cet article documenté et clair !

    Réponse
    • Claire

      Très intéressant, merci pour cet article! J’avais un réel malaise avec mon envie d’avoir un enfant, ma conscience réelle pour le futur de notre planète, et les commentaires récurrents jugeant ce désir comme étant quelque chose d’égoïste et contradictoire vis à vis de mes engagements. La lecture de cet article m’a ouvert les yeux. Cette pression «écologique » est finalement peu fondée et très (trop) simpliste. J’aurais maintenant des données précises à discuter pour que chacun assume ses propres choix! Merci encore 🙂

      Réponse
  16. margaux

    Un grand merci pour cette article , très développer, réaliste, avec des observation neutre et sans jugement. Nombreux sont les débats sur ce sujets difficile. Ca fait du bien de voir que je ne suis pas la seul à penser ca. Nous devons éduquer nos enfants pour essayer de changer notre mode de vie actuel.
    Merci encore

    Réponse
  17. Thierry D

    Demander aux personnes d’arrêter de faire des enfants, cela sera très difficile, car cela fait partie des instincts de survie de l’être humain. À moins qu’une forte population devienne stérile, sans que cela empêche de copuler, il n’y a malheureusement pas d’autres solutions que celles des grosses épidémies ou guerres.

    Réponse

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