(Source : Pinterest)
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Me revoilà! Un long moment d’absence sur le blog, je m’en excuse mais une grosse période de travail m’a forcée à revoir mes priorités. Et j’ai souvent tendance à oublier que le blog n’est pas mon activité principale et qu’il me prends énormément de temps. Ce petit temps de pause m’a fait du bien, j’ai beaucoup d’articles en stock et je suis motivée pour vous parler de pleins de choses. Vous savez, c’est pas toujours simple de garder la motivation avec une thématique aussi sensible que le « lifestyle green ». Beaucoup de choses polluent ma motivation, un jour, je vous ferais un article avec quelques astuces pour récupérer cette motivation ^^
Aujourd’hui, on va papoter minimalisme ! Ca fait assez longtemps qu’il n’y a pas eu d’article sur ce thème, pourtant, je continue à être persuadée que c’est un « courant » parfois plus pertinent, d’un point de vue environnemental, que le zéro déchet ou autre.
Pour rappel, je vous ai déjà parlé du minimalisme à la maison, des idées de rangement spécial minimalisme, d’une capsule « beauty » (le #2 arrive bientôt !) ou encore du Minsgame. Vous trouverez aussi mon avis sur le livre « La magie du rangement » de Marie Kondo. Niveau dressing, je vous ai donné des astuces pour éviter de répéter l’excuse du « au cas où » et je me suis lancée dans une réflexion approfondie pour mon futur shopping.
Le minimalisme, c’est un courant qui prône la consommation raisonnée, responsable et surtout la dé-consommation. On apprends à se séparer du surplus, de l’inutile, de ce qui ne nous rends pas heureux… Les achats deviennent alors plus rares, plus réfléchis, plus construits.
Il y a bien évidemment beaucoup de façon de vivre son minimalisme. Personnellement, je me suis d’abord lancée dans la thématique à la maison en faisant un tri drastique puis en continuant peu à peu à me concentrer sur l’essentiel. Ce n’est pas encore parfait mais je peux déjà vous dire que je me sens bien mieux chez moi et que le rangement/ménage prends beaucoup moins de temps ! Et le printemps, c’est le bon moment pour se lancer dans un aperçu de ce qui vous « pollue » l’intérieur, ce qui vous prend beaucoup de temps à ranger…
Mon mantra à la maison : chaque chose à une place (bien pensée, ça doit être pratique) et chaque activité à la maison doit prendre le moins de temps possible. Tout est donc pensé pour être accessible quand c’est nécessaire ou bien rangé quand c’est moins utile au quotidien. De cette façon, je cuisine plus rapidement, je range mes courses plus rapidement, je ne retrouve pas des papiers importants partout et je perçois de mieux en mieux les choses qui me manquent ou les rangements que je dois encore améliorer.
Minimalisme et dressing
Mais aujourd’hui, on va parler du plus sensible : être minimaliste dans son dressing. Clairement, c’est ma bête noire, mon Everest à moi.
J’avais déjà lancé une réflexion sur le sujet dans l’article « Shopping : investir dans mes basiques« . L’objectif était de réfléchir à moins acheter mais à acheter « utile ». Donc réfléchir à ce qui me va, en terme de coupes, de couleurs, de motifs…
Aujourd’hui, je fais un petit bilan presque un an après et d’autres articles suivront.
Un mini rappel du minimalisme dans la penderie : l’objectif ici est bien entendu d’acheter moins. Mais c’est plus vaste que ça, c’est réellement une quête de son propre style, une lutte contre la tentation de la nouveauté, un rapport au corps et aux vêtements plus simple. En pratique, être minimaliste dans son dressing, c’est arrêter d’avoir des vêtements dans lesquels on se sent mal. C’est aussi arrêter d’avoir 10 exemplaires d’un même vêtement. C’est savoir se satisfaire de moins et prendre plaisir à trouver une nouvelle qui s’insèrera parfaite dans notre dressing.
Où j’en suis ? Je n’ai pas beaucoup avancé mais je remarque quand même quelques changements : je fais moins d’erreurs dans mes achats, j’ose des achats qui me vont même s’ils ne plaisent pas (coucou le pantalon large et fluide!), je prends beaucoup trop de temps avant de faire un achat, etc.
Le point positif : les chaussures
Là où je me suis améliorée : les chaussures. J’ai investi dans deux paires (soldées) cet hiver : des baskets claires mais qui passent partout (et qui font moins sportwear que les Stan Smith) et une paire de chaussures noirs qui font autant cool qu’un peu habillée. J’ai enfin compris que je ne marche que comme ça : il me faut des choses qui me font les dimanches en famille et les jeudi au boulot. Bien sûr, je garde quelques paires plus « marquées » : une paire de talons, une paire de converses et de Stan smith classique…
Mais petit à petit, je réduis considérablement le nombre de mes chaussures (et on part de loin les gars!) et je vais des achats beaucoup plus raisonnés ! J’ai prévu deux nouvelles paires pour les beaux jours : une paire de basket noires légères plus féminines et une paire de sandales camel (ou doré, j’hésite encore, finalement le doré c’est hyper passe partout).
Je vais finir mon chemin dans le domaine des chaussures en vendant les nombreuses paires que je ne mets jamais. C’est un gros pas pour moi puisque ça concerne essentiellement des baskets et que j’y tiens. Mais ce n’est plus possible d’avoir 36 paires de converses ou autres. Je ne les mets pas, elles m’encombrent et elles seront plus heureuses ailleurs.
Je vous ai déjà parlé de ma problématique du « Au cas où« , la phrase que l’on dit le plus souvent à propos de la tonne de choses que l’on garde. Il ne faut pas oublier que les vêtements ou chaussures ont souvent une part affective ou sentimentale, qu’ils sont souvent associés à une image que l’on projette sur soi et qu’il peut ainsi être compliqué de s’en séparer.
Pour moi, ces baskets, c’est souvent des cadeaux mais aussi une image qui me renvoie à la fille que j’étais avant, qui n’est plus tout à fait la même qu’aujourd’hui. Mais je sais aussi combien je me sentirais plus légère avec moins de paires qui dorment dans mon placard et moins de culpabilité envers toutes ces choses que je ne mets pas.
Le point à améliorer : les vêtements
Au niveau des vêtements : il y a de l’amélioration mais je suis encore loin du sommet de mon Everest.
Les points positifs : avoir réfléchie aux couleurs, aux formes ou associations qui me plaisent m’aident énormément dans mon shopping. Je sais clairement distinguer ce qui me plaît sur cintre (ou sur les autres) et ce qui me plaît sur moi. Je n’ai plus d’hésitations à préférer les jeans taille haute ou les hauts évasés. Je fais beaucoup moins d’erreurs en terme de couleurs et j’arrive « presque » à tout mettre dans mon placard. Dans les vêtements basiques, j’arrive aussi de plus en plus à me satisfaire de ce que j’aime. Un exemple tout simple mais qui m’a montré à quel point j’ai évolué : j’ai vu récemment un haut « peplum » noir, sans manches, dans un prix abordable qui plus est. Après avoir flashé dessus, j’ai vite identifié que 1/ j’avais raison parce que c’est pile la forme que j’aime mais 2/ j’en avais un gris foncé, quasiment le même modèle, que j’adore. J’ai donc trouvé inutile d’en ajouter un à ma collection. Sur le coup, je suis fière d’avoir menée ce petit combat interne !
Mon uniforme le plus « minimaliste » (Pinterest)
Les points négatifs : il me reste encore des vêtements que je ne garde que pour le « au cas où » et j’ai surtout un problème pour les évènements habillés (boulot, soirée ou autre).
Petit à petit, je prends conscience que j’envisage le problème à l’envers et qu’il va falloir améliorer ça. J’ai l’habitude d’avoir des vêtements pour « occasions spéciales » mais finalement, je ne les aime pas vraiment, je me sens déguisée et je ne les mets donc jamais en dehors de ces occasions.
La parfaite silhouette « sophistiquée » (que j’aime!) qui, en réalité, ne me convient pas! (Sézane)
J’ai aussi compris que trier sa penderie, c’est faire le deuil du corps qu’on voudrait, du style qu’on aimerait avoir et de l’image qu’on aimerait renvoyer. On dirait pas comme ça, mais se lancer dans le minimalisme dans la penderie, c’est une vraie psychanalyse sur ce qu’on pense de soi et de son image.
En additionnant tout ça, j’en viens à une conclusion assez simple : je ne suis pas faite pour les « vêtements d’occasion » classiques, notamment les robes noires cintrées ou autres costumes/tailleurs classiques. J’ai besoin d’être à l’aise et surtout que ça me corresponde à moi, pas au style que j’aime chez les autres dans les mêmes circonstances. En pratique, je commence à lister les choses à éviter et les choses à envisager : à la place des robes noires, des collants opaques, des chaussures à talons, du combo « pantalon de costume noir/chemise bleue », il faut que je m’oriente vers du jean noir, de la chemise blanche, des robes moins marquées « soirées », des blouses plus claires, des collants noirs transparents, des chaussures plates…
Dans le reste de ma penderie, je me prépare aux beaux jours en limitant les futurs achats : j’ai un vrai problème avec les achats d’été ! J’adore les vêtements d’été mais en réalité, on a rarement besoin de 150. Surtout que dans le sud ouest, soit il fait bon et je peux facilement mettre tee-shirt, blouses légères et gilet sur robe, soit il fait 46°C et là, deux ou trois tenues légères suffisent.
Un prochain tri arrive donc, pour essayer de diminuer encore, de ne garder que les exemplaires qui me vont parfaitement et arriver à cibler ce qu’il « manque » pour l’optimiser !
Pour ça, deux astuces : penser minimalisme quand je trie (un ou deux exemplaire d’une même catégorie me suffit en général sauf exception comme les teeshirts blancs) et construire un tableau Pinterest de look qui m’inspire avec des vêtements que j’ai déjà ou que j’aimerais avoir pour affiner mes choix. Je vais surtout en avoir besoin pour les robes et les jupes, à première vue, mon tri va me conduire à presque vider mon stock !
Pour rappel, j’utilise encore la méthode de Marie Kondo pour trier : la seule question qui compte (plus que le nombre de fois où vous avez mis un vêtement), c’est « est-ce qu’il me procure du bonheur » que j’entends dans plusieurs sens : est-ce que je suis heureuse de l’avoir, de le mettre, de le retrouver, de l’associer ?
Dans l’épisode #2, on abordera la difficile question du rapport au corps et à son image pour trier sa penderie et tendre vers le minimalisme.
Mon objectif (et j’aimerais que vous me forciez à l’atteindre!!!) sera de vous montrer mon dressing à la fin et d’être complètement en paix avec ce qu’il contient. Je ne m’attends pas à avoir 20 vêtements mais j’aimerais être heureuse quand j’ouvre mon placard et non plus perpétuellement frustrée ou honteuse du nombre que je ne mets pas.
Tes articles sont toujours si inspirants…. J’essaie petit à petit de diminuer le stock de fringues « au cas où » mais il faut vraiment que je me mette un gros coup de fouet et fasse un bon gros tri de printemps !
Merci pour cet article, qui tombe à pic dans mes réflexions actuelles où j’essaye de consommer « moins mais mieux », tant pour les vêtements que pour la maison. J’en ai profité pour refaire un tour de tes précédents articles sur le sujet, et j’ai hâte de lire la suite! 🙂
Moi aussi j’ai du mal à trier mon dressing mais je m’améliore. En fait j’ai des tenues d’hiver et des tenues d’été mais rien entre les deux ! Et je garde des tenues « au cas où » j’ai un entretien / mariage / enterrement / remise du prix nobel…. Bref, encore des progrès à faire !
Super cette initiative de plusieurs articles ! Je n’avais pas envisagé le côté relation au corps et toutes les autres raisons que tu mentionnes qui font que l’on a des penderies qui débordent.
Comme je te l’ai dit sur Insta, j’ai moi-même entreprise cette démarche (toute nouvelle pour ma part…) et je me suis plus concentrée sur le problème de la production des vêtements. Tu le verras sur le blog si tu vas y faire un tour….
En tout cas ravie que tu sois de retour ! Biz
je m’y reconnais tout a fait
se faire un dressing de basiques, de toute façon quand j’hésite je retourne toujours vers les memes vetements!
je me suis debarrassée de toutes mes chaussures a talon, que je portais 1 fois toutes les lunes..
Coucou
Super article 🙂 de mon côté j’avoue trier régulièrement et donner à mes collègues de boulot et ce qui n’est pas prit , je le met dans une petite cabane près de chez moi ( Daumesnil ) ou on peux déposer toutes sortent de choses et on les gens sautent dessus ( ce qui fait plaisir si ça peut être utile à quelqun ) et je suis d’accord avec toi moins on a plus on se rend compte aussi de ce que l’on aime vraiment et de sa personnalité 🙂
Contente de te voir de retour sur le blog ! Pour la penderie minimaliste, c’est un de mes objectifs depuis un an mais j’ai du mal à composer une garde-robe idéale. Par contre, j ai très nettement réduit mes achats. Je suis donc très intéressée par cette série d’ articles et j’espère que tu nous montreras le résultat.
Super article! J’essaye également de faire le tri dans mon dressing et j’avoue être désespéré face au mont de vêtements que je possède, j’ai déjà un bon sac rempli de vêtements à vendre et ce n’est que le début ahah!!! J’ai quand même réussi à réduire les achats inutile … cest un petit pas mais j’avance ….
Merci de partager ton expérience !
J’ai trié ma penderie il y a un an et demi, un ouragan ! Et je continue à virer des choses, sans pour autant les remplacer. Au-delà des questions de morphologie, c’est important de se sentir bien, de se sentir soi et pas une autre dans les vêtements que l’on porte !
Super conseil
ma penderie déborde ! mais je n’ai rien à me mettre !!!
c’est incompréhensible 🙁
j’ai beau essayer et ré-essayer d’associer mes hauts avec mes bas …
mais rien n’y fait, je trouve que rien ne me vas
et je remets encore ma tenue fétiche
que je porte très souvent car je me sens bien avec,
résultats je rachète tous le temps et puis ça me reprend cette affirmation :
je n’ai rien à me mettre !!!
que faire car même si je prépare le soir je mets des heures et ça passe toujours pas ?
+ de 30 hauts (chemisier, tee-shirt, blouse …)
+ de 20 pull (tous les coloris, toute coupe)
+ de 20 jeans (toutes les coupes/coloris)
+ de 100 paire de chaussure
18 vestes et manteaux
et je jure que j’ai se sentiment, cette affirmation : je n’ai rien à me mettre !!!
Tu devrais identifier plus précisément pourquoi tu aimes tant ta tenue fétiche : coupe, matière, couleur, facilité au quotidien… Et tentez de faire pareil pour le reste. Peut être que tu achètes trop de choses qui ne te correspondent pas en réalité ? Tu ne peux pas décliner ta tenue fétiche en plusieurs vêtements ?
Merci pour ta réponse Julie 🙂
ma tenue fétiche ce compose d’un tee-shirt et un jean (tenu confortable)
le problème c’est que je porte parfois que du noir en haut, bizarrement même si je change le haut,
ce sera du noir et coupe presque identique,
j’ai tenter de décliner :j’ai acheter le même jean en 4 coloris,
donc je triche un peu mais le souci je reviens à mon jean brut fétiche
pareil pour le haut même si je l’ai en plusieurs coloris je reviens toujours vers celui fétiche en noir,
je suis très menue et il m’arrive de nager dans certaines coupe, je remonte sans cesse mon pantalon (24 ou25), ou le haut est trop large, les hauts ample m’enlèvent facilement 10cm,
je suis assez petite : 1m60,
jamais de slims : ils me font des petites jambes genre grenouille
et les talons 6cm max (déjà testé + et impossible pour moi)
je n’y comprends plus rien, la mode ça doit pas être pour moi, peut être que le souci c’est ma taille et le fait que je sois trop menue,
Salut, j’ai lu ton article, c’est super intéressant, si tu cherches des vêtements qui durent dans le temps il existe plein de vetement durable
Tu peux aller voir directement sur ce site : https://www.natteka.com/collections/femme/products/natteka_tt_femme