Je ne suis pas persuadée de me faire des amis avec cet article. J’ai beaucoup réfléchi à l’intérêt de l’écrire et puis finalement, je me suis dit que c’était un peu l’objectif de mon blog que de partager avec vous mes réflexions. Pour le coup, ça sera un article un peu brouillon et pas vraiment organisé (si tant est que d’habitude je sois organisée^^) uniquement parce que si je me relis 50 fois, je ne le publierais jamais !
Alors pourquoi les paradoxes des zéro déchet ? Il faut que je vous raconte l’élément déclencheur de cette réflexion mais avant toute chose et pour éviter de me mettre toute la communauté des zéro déchets à dos, je n’ai pas pour but de mettre tout le monde dans le même panier ni de me placer en « modèle ». En fait, je pourrais aussi faire un article similaire sur toute autre « communauté » (végétarienne, vegan, minimaliste…) puisque par définition, on a tous des paradoxes, des incohérences et des défauts. Je viens juste mettre des mots sur un épisode qui m’a profondément choquée, énervée et que finalement j’ai eu à plusieurs reprises.
Vous le savez, je ne suis pas trop pour les étiquettes. Pourtant, j’aime beaucoup le mouvement « zéro déchet » en ce qu’il apporte des solutions pratiques, pour la vie de tous les jours, qui permettent de limiter la production de déchets, véritable catastrophe pour notre planète. C’est comme ça que je me suis retrouvée à suivre plusieurs groupes zéro déchet sur facebook…
J’avoue, la plupart du temps je trouve les questions/commentaires « trop » pour moi, je ne me sens pas encore de réfléchir à des alternatives pour tout et n’importe quoi chez moi. Mais il y a aussi de très bonnes astuces, conseils et une vrai communauté pour se soutenir. Bref, au départ, j’était plutôt en mode « ça c’est cool, je lis » « ça m’intéresse pas je passe ».
Mais petit à petit, la lecture de certains posts et surtout commentaires, m’ont donné un sentiment négatif sans jamais savoir pourquoi je ressentais ça. J’étais gênée par certains commentaires, par certains conseils…mais pourquoi ? Si c’est zéro déchet, c’est bien non ?
Voilà exactement le « problème » de ce mouvement zéro déchet : penser que zéro déchet = c’est bien.
Ben non mon coco !! Exactement comme le bio ne veut pas dire parfait (« coucou les bananes bio suremballées« ) et je pourrais continuer avec tout.
Le zéro déchet n’a de sens, pour moi, que quand on comprend sa définition originelle : penser les produits dès leur origine pour diminuer les déchets qui en résulteront (recyclable, réutilisation, upcycle…), limiter la production de déchets qui finissent en décharge ou en incinération, lutter contre les déchets toxiques pour la santé et l’environnement et augmenter les possibilités alternatives de traitement de déchets.
L’objectif, qu’on se le dise sincèrement, ce n’est pas les économies ou la facilité de vie. Ce sont évidemment des conséquences du zéro déchet mais ce ne devrait pas être ce qui gouverne une logique zéro déchet. En adoptant certains gestes et adoptant ce mouvement, on devrait garder à l’esprit que l’objectif est bien la réduction finale de déchets toxiques, préjudiciables à la santé humaine et à l’environnement, et dont on ne sait plus quoi faire à part les enfouir.
En étant encore plus direct, en étant zéro déchet, on protège la planète (vous en apprenez des trucs ici hein?). Ben oui, parce que les déchets, c’est un coût énorme mais c’est surtout une pollution pour l’air et l’eau, une toxicité pour notre santé et au final une pollution pour l’environnement. En général, c’est l’Océan qui subit la majorité de cette pression aux déchets et l’Océan c’est un peu notre oxygène les gars. Il va mal, on va mal.
Bref, je m’égare.
Il y a deux jours, sous un post où quelqu’un demandait une alternative au savon de Marseille pour la douche (au passage, ne vous douchez pas au savon de Marseille, c’est asséchant!!), une personne lui indique les savons au lait d’ânesse. Jusque là, pas de soucis, je ne suis pas d’accord mais c’est une alternative et c’est toujours bien d’avoir toutes les alternatives dans la vie.
Et là, une autre personne lui indique qu’il existe aussi pleins d’autres alternatives sans exploitation animale, les ânesses avaient peut être spécialement envie de nous filer leur lait pour la douche en même temps. Là encore pas de soucis, je suis personnellement d’accord avec cette remarque et je trouve ça bien d’avoir toutes les alternatives en toute connaissance de ce qu’elles impliquent (l’exploitation animale, #toussatoussa).
A la suite de quoi, ce fut un bordel sans nom, pardonnez moi l’expression. La personne s’est sentie attaquée et a surenchéri pour bien montrer que c’était pas si grave d’utiliser le lait d’ânesse, que c’était toujours mieux que de revenir aux gels douches classiques, qu’elle n’avait aucun cas de conscience et qu’elle ne comprenait pas les croyances de ce genre…
Voilà. Je vais me noyer avec mon lait d’épeautre et je reviens (c’est très bon le lait d’épeautre vous le saviez?).
J’ai essayé de répondre pour expliquer qu’il ne s’agissait pas de juger mais d’informer, qu’utiliser un savon au lait d’ânesse ce n’était pas faire un pacte avec le diable mais qu’il était normal de vouloir lui dire qu’il y avait d’autres alternatives, moins problématique pour l’exploitation animale. Que ce n’était pas Tahiti douche ou lait d’ânesse. Il y a beaucoup de choses entre la pétrochimie et l’exploitation animale. Mais peine perdue. Discours de sourds.
J’ai su sorti énervée, touchée et si j’avais eu le bouton « supprimer le blog », je l’aurais fait. C’est exactement le genre de personne qui me touche, me fait sentir impuissante et inutile. Me fais dire qu’on est pas près de changer le monde les gars.
Après une bonne nuit de sommeil, j’ai compris pourquoi cette réaction allergique à ce genre de comportement. C’est que finalement c’est courant ce genre de réflexion dans ces groupes de discussion : préférer un savon non emballé même s’il est à base de lait animal ; préférer des aliments en vrac non bio au bio emballé ; faire des tonnes d’achats pour faire des cosmétiques maisons, etc…
En soi, ça ne me dérange pas, chacun fait son cheminement comme il l’entend. Mais au fond, ça réveille en moi le paradoxe du zéro déchet : c’est top tant qu’on garde à l’esprit son objectif de protection de la planète. Or la planète, c’est vaste ! C’est protéger l’air qu’on respire, l’eau qu’on boit, les forêts, la biodiversité, etc… Et je crois que pour moi, c’est avoir une sensibilité qui va avec. Sinon on perd de vue l’essentiel et en pensant bien faire, on fait tout le contraire (ou en tout cas, on se ferme des opportunités d’apprendre et d’évoluer).
Non on est pas obligé d’être végétarien ou végan pour protéger la planète. Je ne le suis pas. Mais c’est savoir ce qu’implique notre mode de consommation pour l’environnement au sens large, animaux compris. Alors oui, quand on est pas végan, c’est pas toujours drôle d’être confronté à certains aspects de notre consommation. Mais c’est pas grave, petit à petit, on avance, on trouve des compromis, des alternatives, on change, on se déshabitue…
Alors qu’il existe des tas de savons saponifiés à froid, venir maintenir qu’on s’en fiche de l’exploitation des ânesses, parce que « hé ho c’est zéro déchet!!! », ça réveille en moi le paradoxe du zéro déchet. Quand on ajoute qu’on se moque des « pauvres petites abeilles » ou encore de l’exploitation des chevaux, ça réveille aussi le paradoxe du zéro déchet.
Le paradoxe du zéro déchet pour moi c’est utiliser un mouvement sans en comprendre sa philosophie, c’est l’utiliser pour son propre confort et oublier, qu’en définitive, ça sert un but bien plus grand que nous.
Alors oui, on ne peut pas être parfaits. Mais on peut éviter de fermer les yeux et les oreilles. On peut questionner, écouter, remettre en cause et même se tromper. Bref, on peut éviter d’être con.
ps : Si vous avez réussi à me lire jusqu’au bout, bravo, je n’ai même pas le courage de me relire. Je publierais en l’état, donc je m’excuse des fautes, je corrigerais plus tard (#zérocourage) !
pps : bien entendu, je ne fais pas de généralités et je salue tous les jours les efforts gigantesques des gens qui se lancent dans le zéro déchet !
ppps : ah oui! Je ne vise aussi bien sûr pas directement l’exploitation des ânes et ânesses. Je sais très bien qu’il y a de grandes différences dans les traitements des animaux en fonction des exploitations.
pppps : si t’es quand même pas content de mon article, promis, après je prévu un article sur la décoration #zérorisque ^^
Vous croyez que c’est pour ça que l’âne de Shrek a choisi une dragonne ?? 😉
Je suis sur un de ces groupes et je me fais un peu la même réflexion… il y en a qui sont mega extrêmes ZD/ vegan et surtout dans leurs propos (même si à côté de ça j’admire leur efforts). Je trouve important d’informer sur les alternatives pour que les gens fassent leurs choix en âme et conscience mais on peut toujours le dire gentiment sans culpabiliser les autres. Entre les gens qui sont culpabilisants quand on fait pas tout bien parfaitement et ceux qui prennent la mouche a la moindre réflexion on est pas sortis de l’auberge! Ah ah! Je reste quand même sur ce groupe car j’apprends plein de choses mais je mets un point d’honneur et garder toujours la tête froide et ne prendre que le bon 🙂
Belle journée !
super article ! Ce genre de comportement, qu’importe la cause, me fait complètement fuir ces groupes de réflexion et du coup je pense qu’il y a beaucoup de personnes qui pensent que tel ou tel truc (zero dechet, minimalisme, vegan…) n’est pour eux à cause de ça. Chaque petit pas n’est jamais assez. Ou alors comme tu dis, avec l’exemple du lait d’anesse ou du non bio en vrac, « ça c’est bien parce que telle raison » mais on ne pense pas aux autres conséquences sur la planète. Et on a le droit de pas avoir pensé aux conséquences derrières mais l’interet d’une discussion c’est que chacun apporte ses connaissances, ses arguments et pas que ça finisse direct en baston générale. L’ecologie c’est quelque chose de compliqué avec beaucoup de paradoxes, je trouve. Comme la question des abeilles, vaste sujet… mais c’est pas le sujet justement, je mégare. Bref tout ça pour dire qu’il y a des gens comme moi, hyper sensible aux discussions houleuses qui évitent maintenant tout groupe / blog écologiques pour ne pas avoir le moral plombé et qui passent à coté de plein d’infos utiles. Heureusement il y a ton blog, sur lequel je ne suis pas assidue, mais sur lequel je picore des infos quand je suis « prete ». A bientot.
Bonjour,
Merci pour cet article!
Effectivement je trouve que souvent, on manque de recul sur les choses (tout mouvement confondu). Personnellement, ce qui m’agace c’est de voir l’huile de coco partout, à toutes les sauces. Si tout le monde se met à faire ça, on va vite avoir un problème avec la production de ce produit!
Il y a effectivement un vrai paradoxe avec le zéro dés lors qu’on le fait uniquement en pensant aux déchets visibles. Par exemple acheter en magasin de fast fashion plutôt qu’une marque éthique sur le net parce que « je l’achète dans un tote bag donc pas de déchet »… C’est peut être aussi un manque de connaissance. Je ne connais pas grand mode qui tient compte des déchets invisibles…
A titre personnel je sais que je vais préférer acheter du petit épeautre ou des pâtes emballés mais cultivés près de chez moi (j’ai cette chance!) plutôt que du vrac mais provenance Italie ou Chine. Ceci dit ça demande de toujours se poser la question et parfois (souvent?) on fait des choix sans connaitre tous les tenants et aboutissants. On fait au mieux.
Ce qui est dommage c’est de se braquer lorsque quelqu’un nous fait remarquer une incohérence. On a tous beaucoup à apprendre.
Belle journée.
Bravo et merci ! Tellement vrai ! J’ai bcp ri !
Merci pour cet article !!!
Des bisous
J’avais un coup de chaud semblable une fois où j’avais écrit préféré acheter des lentilles bio du velay en sachet plastique que des lentilles bio en provenance de Chine en vrac. Punaise, ça m’énerve encore rien que d’y penser. Bref, chacun fait son chemin …Merci pour ton article!
et sur ce sujet, je te recommande le merveilleux article d’Antigone XXI « faut il être parfait pour être engagé »
https://antigonexxi.com/2014/03/13/faut-il-etre-parfait-pour-etre-engage/
J’ai le même dilemme avec les fesses de mon fils : je ne veux pas mettre de produits/cochonneries sur ces fesses donc je n’utilise que de l’eau et du liniment. Oui mais du coup j’utilise des cotons donc ça fait des déchets, et de l’eau qui va devenir de plus en précieuse. Pareil les couches jetables c’est beurk, oui mais combien de litres d’eau on use en plus pour des couches lavables ?
De même si tout le monde se mettait à utiliser du vinaigre pour son ménage on aurait également un impact sur la vie aquatique. Je pense qu’aucune solution n’est parfaite mais choisir de changer 2/3 choses dans sa manière de consommer et de vivre, et prendre conscience de nos actes sur la planète c’est déjà un grand pas que tout le monde devrait faire. Mais il y a du boulot …
Trop d’accord avec tout ça, j’ai mis un moment aussi à assumer le fait qu’on ne peut pas faire parfait mais que plus on apprend, plus on évolue en tenant compte de tous les critères écoresponsables et pas seulement que d’un seul. Je suis dans certains de ces groupes mais je garde mes distances et fait TOUJOURS attention à ce que j’écris…
Ce qui est dommage, c’est qu’être sensible à l’écologie fait, selon moi, partie d’un tout qui s’appelle le développement durable, il y a donc « développement » et « durable » !
Bonjour,
Je partage à 100% la réflexion que tu développes dans cet article ! Je suis sur quelques groupes FB (aussi sur celui que tu évoques car je suis quasi certaine d’avoir posté une solution de savon SAF au lieu du savon de Marseille qui effectivement assèche bien 😉 Donc je suis certains groupes et souvent je suis étonnée/agacée de ce que je lis. Je suis végétalienne, j’ai une grande attirance pour le véganisme, j’essaie de limiter mes déchets au maximum, j’ai adhéré à une AMAP, etc. Mais je respecte ceux et celles dont les choix sont différents des miens. J’ai parfois l’impression en lisant certains posts que les personnes qui les écrivent ne cherchent pas à réfléchir sur leurs habitudes/modes de vie mais à se revendiquer d’un groupe (plutôt fermé souvent). Je suis souvent mal à l’aise devant des commentaires péremptoires, proches de jugements en fait qui n’invitent as au dialogue ! je pars du principe que chacun fait les pas qui lui sont possibles, je ne suis pas parfaite (loin de là) et lire des personnes telles que toi, ça fait du bien !! Bonne jourée
Bonsoir,
Merci beaucoup pour Ton Article, j ai vraiment Adore !!! Bonne continuation et a tres bientot pour te Lire.
Bisous
Je pense que vider ton sac était nécessaire et tu as bien eu raison. Je suis d’accord avec ton discours. J’ai fais mes études supérieures en gestion des écosystèmes et des milieux naturels, par choix, car j’étais déjà sensible et sensibilisée à toutes les problématiques liées. Mais grâce à elles je suis encore plus ouvertes, elles me permettent d’explorer tellement de choses. Je n’en doutais pas, j’ai beaucoup appris. Je tiens un blog éco-friendly d’ailleurs si cela intéresse http://www.mesideesnaturelles.fr
Prendre conscience de ce que son mode de consommation (pas que alimentaire) implique est le premier pas et certainement le plus grand. Mais il convient de ne pas s’arrêter là. Par exemple je reprend le zéro déchet, adhérer à cette pratique ne veut pas dire tout sacrifier sur son passage quitte a faire des ravages tant qu’il n’y a pas d’emballages! Comme dans tout mouvement rien n’est parfait et il faut parfois peser le pour et le contre, faire des compromis. C’est une question de bon sens!!
Mais il faut l’avouer, ça ne vient pas à l’esprit de tous…
Continue d’écrire ce que tu as envie d’écrire et surtout ce que tu penses.
Bises
Bon weekend
Merci, voilà un article que j’ai eu bien du plaisir à lire! et je ne pense pas que tu risques de te mettre toute la communauté du zéro déchet à dos avec, pas plus que je ne risque de me mettre à dos celle qui soutien l’agriculture de saison si je raconte comment je n’en ai pas appris plus à ce sujet avec un militant fanatique qui est venu à un repas collectif au cours duquel j’avais préparé des salades composées, juste pour souligner que ce n’était pas de saison, où encore comment certains véganes me pousseraient parfois presque à revenir à une alimentation carné. Au contraire pointer du doigt ces guéguères de clochers et ces postures moralisatrices stériles contribue bien d’avantage à faire avancer ces mouvements en indiquant la voie à ne pas suivre : celle du dogmatisme. Parce-que l’on peut facilement glisser du militantisme vers le fanatisme avec des sujets qui tiennent autant à coeur. Et ton article fais écho à certaines de mes questions sur le véganisme. En ce qui me concerne j’en suis proche, car végétarien ne consommant pratiquement jamais de lait à part sous la forme de fromages, et ayant pris la décision de ne plus acheter d’objet en cuir, cela-dit c’est parfois impossible d’aborder le sujet des oeufs du poulailler du fond du jardins dans lequel les poussins mâles ne sont pas broyé, ni les poules gavées d’antibiotiques et encore moins parquées en cages avec certains sans courir au pugilat. C’est ce dogmatisme qui m’énerve le plus, notamment sur le sujet des abeilles parce-que les apiculteurs, et même si ce n’est peut être pas leur but premier, contribuent d’avantage à la sauvegarde de cette espèce que certains militants véganes, qui par ailleurs vont faire importer du sirop d’agave du Mexique, où bien d’érable du Canada, pour remplacer le miel, avec toute la pollution que ça implique aux détriments de leurs petites protégées, et plus largement du règne animal et de l’environnement. Restons donc attentifs à nos propres paradoxes, nous ne sommes pas parfait, nous ne le serons certainement jamais, alors pourquoi les autres le seraient? Acceptons de cheminer parmi d’autres, parfois avec et parfois sans, mais avec pédagogie et sans chercher à forcer l’adhésion. Chacun d’entre nous n’a-t-il pas eu besoin de temps pour adhérer où confirmer certaines valeurs? Restons-calme, mais ferme, et advienne que pourra.
je suis tout a fait d’accord avec toi
je suis végétarienne et la cause animale me touche (meme si ce n’etait pas a la base ma premiere motivation), et pourtant ma fille fait de l’équitation et elle adore ca. je ne vais qd meme pas lui interdire…
je tends vers le 0 déchet tant que je peux mais ca ne nous empeche pas d’avoir une poubelle a jeter chaque semaine (petite mais quand meme)…
on essaie de vivre de façon raisonnable et meme si les rares fois ou je vais au supermarché je suis choquée de voir les caddies des gens, je sais que c’est le fruit d’années de réflexion pour arriver a une prise de conscience, et que tout le monde ne l’a pas encore, ou du moins pas sur tous les points!
alors soyons tolérants!
bonne journée à toi!
Merci pour cet article. Tu pointes bien le paradoxe du zéro déchet : éviter à tout prix un déchet sans se soucier des conséquences de ces achats. C’est vrai que le zéro déchet est un peu devenu une mode et c’est un peu dommage de ne pas voir toutes les problématiques qui y sont liés. Je ne fréquente que très peu les groupes Facebook car ces conversations stériles m’énervent un peu. Pour ma part, j’essaie d’avoir un mode de vie le plus cohérent possible, éthique et écologique, en sachant qu’il me reste beaucoup à faire …
Hello!
Juste pour dire que je ne suis pas d’accord du tout sur le fond et sur la forme : le savon de Marseille ne me dessèche pas la peau! (c’était juste une boutade! Pas d’inquiétude!) Ca doit dépendre du type de peau.
En fait, tu as pointé du doigt avec ton article pourquoi je me sens mal dans un groupe quel qu’il soit à partir d’un certain moment. Est-ce mon individualisme qui reprend le dessus ou le fonctionnement même d’un groupe qui me gêne? Les 2 probablement. Un groupe c’est top quand il apporte des pistes de réflexion, des infos, des conseils bienveillants et qu’il fait preuve de tolérance. Mais à partir du moment où il faut adhérer pleinement à ce que veulent finalement les leaders qui se dégagent du groupe, il y a, pour moi, prise de pouvoir sur ma vie et celle des autres. Il y a moins de place à la réflexion au sein du groupe en question et cela entrave l’action individuelle ou collective.
Du coup, merci!
Bonjour à tous et toutes,
Je te rejoins totalement, voilà clairement écris ce qui germe dans mon esprit à la lecture et vue de certains commentaires ou blogs. Ne pas perdre de vue la planète, notre écosystème malmené qui croule sous les déchets (entre autres) mais le seul écosystème, pas de planète B, voilà bien un des objectifs du zéro déchet …..le meilleur déchet étant toujours celui qu’on ne produit/n’achète pas 🙂 Et oui, chacun fait sa part, à sa manière et avance dans sa réflexion et ses actes, personne n’est parfait et l’échange, le partage d’idées, la réflexion nous font tous avancer 🙂
Belle journée à toutes et tous (y compris aux baudets!)
au plaisir de te lire,
Gaëlle
Bonjour
Pour quelqu’un qui avait peur d’écrire cet article, finalement il n’a reçu que des compliments.
De mon côté aussi j’avais remarqué tout ça. D’ailleurs de temps en temps quand ça me prend j’envoie des mails aux marques bio (bonneterre biorg et autres) pour soulever le paradoxe du bio suremballé dans du plastique. Mais c’est en pointant ces paradoxes qu’on avance.
Bonne journée
Bravo pour votre blog et vos articles
Et n’oublions pas que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas
@marianne : merci beaucoup 🙂
Je suis un peu dans le même cas je pense, je n’aime pas l’adhésion à 100% à une idée, une personne, un concept…personne n’est parfait !
Je suis bien d’accord avec toi , d’ailleurs j’ai prévu une version 2 sur le véganisme mais là j’ai encore plus peur 😉
Je suis une petite nouvelle sur ton blog que je trouve juste cohérent de fou!!!! Tu nous livres pleins d astuces et de liens pour concrétiser nos convictions. Car à vouloir faire bien, il est compliqué de trouver des sites sérieux, s ils respectent bien le sens propre du « zéro déchet » etc…
Et concernant ton commentaire sur le zéro déchet j approuvé à 100%!!! Oui on fait au mieux, mais avant d affirmer certaine chose ou d agir spontanément, il est plus judicieux de se renseigner avant sur ce que ça implique. Avec mon homme ca fait 2 ans (depuis ma lecture du »zéro déchet, deBea Jonhson »on est convaincu par ce mode de vie, (pas toujours simple à appliquer), et ca nous fait rire quand on voit : »fruit bio, importer de Cuba » par exemple. Dans ce cas on ne prend pas… Ok bio c est cool, mais si c est importé ou suremballé, quel est l intérêt?
Bref ça fait 3 jours que je bois ton blog tout entier, il m’est vraiment très utile. J ai appris plein de truc sur les savons, nous qui avons la peau très réactive, bref j adore j adhère complet!
Et oui parfois nous sommes perdu avec la réaction ou l indifférence de certaines personnes, on se dit condamné…et puis d autre fois, lorsque l on tombe sur ton blog-par exemple- et bien on ne se décourage pas, et on se reprend en main!
Ton blog, tes réflexions sont un moteur, alors ne te décourage pas, et comme l’a dit le Dali Lama:
» si vous avez l impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l autre de dormir. »
Je ne suis pas d’accord avec le fait de ne pas se laver au savon de Marseille. C’est le seul et unique savon qui ne fait pas réagir la peau très atopique (eczéma) de mon fils de 2 ans. Je le lave au savon de Marseille puis crémage à l’huile de coco ou beurre de cacao et il retrouve sa peau lisse !!
Oui le savon de marseille peut fonctionner sur certaines peaux, notamment chez les bébés avec eczéma ou pour les fesses irritées (par les dents) mais nécessite logiquement une hydratation après. L’avantage du savon de marseille c’est qu’il permet d’avoir très peu d’ingrédients problématiques sur la peau, l’inconvénient c’est qu’il n’a plus d’huile végétale efficace, donc il assèche et il faut hydrater derrière. Avez-vous déjà essayé des savons saponifié à froid spécial bébé (sans HE ou autres?).
J’aime beaucoup ton article. Merci pour ta sincérité et ton ouverture d’esprit.
Je pense aussi que tout le monde n’a pas le même stade de réflexion et que parfois quand on est perdu dans l’organisation de sa vie en ZD on en perd de vue l’objectif. C’est bien de le rappeler, merci à toi 🙂
Après concernant le savon au lait d’annesse (et comme tu le dis dans un de tes ps ^^) moi j’en achète car il n’y a pas d’emballage, c’est proche de chez moi et (pour avoir visiter l’exploitation) ils privilégient les ânesses et leurs ânons et pensent avant tout à leur bien être. Et je trouve ça génial. De plus, ça m’évite d’acheter un savon tout beau, tout bio mais emballé et qui vient de l’autre bout de la France.
Après comme tu le dis, il y a pleins d’alternatives. A nous de les connaitre et de se poser les bonnes questions avant d’acheter 🙂
Je suis tellement d’accord les gens on l’habitude d’être sourd quand ils sont persuadés qu’ils onn raison c’est dommage comme on dit il y a que les cons qui changent pas d’avis
Haha ! Moi ces différences de systèmes de valeurs je les avais regroupé sous le « syndrôme du pipi sous la douche » 😀 Des contradictions humaines mais contre productives, qui découragent certains de faire des petits pas verts
Merci beaucoup pour ton article! Personnellement, j’ai entamé une démarche « réduction des déchets » parce que pour moi, le terme zéro déchets est trop extrémiste… et cela passe, comme tu l’expliques très bien dans ton blog, par le choix de produit dit « zéro déchet » mais également par du minimalisme et surtout une prise de conscience. Etre trop extrémiste, c’est décourager des bonnes volontés et contre productif! Donc un GRAND MERCI pour ton article!
Bonjour,
Enfin un article qui pose les bonnes questions à propos du « zéro déchets »….
Merci,
Lou
Je commence juste à m’intéresser à toutes ces problématiques de zéro déchet, où s’approvisionner etc, et je me faisais justement la réflexion concernant tous les » produits de base » nécessaires pr confectionner soi même d’ autres produits…ménagers, cosmétiques ou autres… Qu’en est il de leur importation, de leur production, de leur pollution ?
À mon niveau, puisque j’attaque seulement le côté alimentation : pas évident de ne pas faire 3 fois le tour de sa ville (en voiture !) pour rassembler tout le nécessaire à une vie quotidienne ! Bref, toute une réflexion s’engage !
Aaaah les paradoxes…tout noir ou tout blanc…jamais assez ceci ou trop cela…c’est malheureusement une des raisons pour lesquelles j’ai du mal à parler de tous ces petits pas autour de moi. D’un côté je me dis que c’est dommage, voire même égoïste, et d’un autre je me dis que chacun fait son chemin à son rythme et rien que de « voir » ces petits changements autour de soit, ça peut amener à poser des questions ou une prise de conscience. CC tous les copains qui sont venus à la maison et m’ont demandé « où est le sopalin? » à qui j’ai simplement tendu une serviette tissu…ou les collègues qui trouvent que mes sandwichs ont trop la classe dans mes beewrap hyper fashion 😉
Bonjour,
Je viens probablement bien après la guerre et je trouve l’article juste. Seulement je pense que c’est une simple question de point de vue.
Prenons l’exemple simple des végétariens. Les raisons pour devenir végétariens sont aussi nombreuses que le nombre de végétariens. Personnellement, je le suis plus pour l’environnement que pour l’exploitation animal #désopasdéso (même si petit à petit on évolue et que c’est vrai que c’est pas bien de les maltraités de cette manière). Après je ne suis pas contre de leur utilisation si elle est faite le plus convenablement possible par des personnes raisonnables et ayant pensées à toutes les possibilités pour le meilleur traitement de la bête. Donc en soit, pour moi, le savon au lait d’anesse est vraiment une meilleure solution que l’autre (et puis le jour où on a des vrais problèmes de peau, on l’aime ce petit lait :p ) . Mais le sujet n’est pas vraiment sur le lait d’anesse, hein et on est d’accord dessus.
Je pense qu’il vient du respect entre les personnes et de la fermeture d’esprit de certains. Attaquer quelqu’un juste parce qu’il dit quelque chose qui nous fait bondir ou se sentir attaquer par un simple petit commentaire tentant un débat constructif… Voilà le gros soucis des réseaux sociaux et des blablas qui partent vites en vrillent et sur lequel nous on rentre tranquille et on ressort tout étrange, alors qu’on voulait juste une petite information (ou parce qu’on a une curiosité mal placée mouahaha) .
Je pense simplement que sur ce genre de groupe, si on ne sait pas mettre de l’eau dans son vin, on passe son chemin et tout le monde s’en portera bien mieux 🙂
enfin j’arrête d’écrire un poste de blog sur un blog (très intéressant au passage, bravo !) et qui sera probablement jamais lu parce que ça fait un an que la discussion a eu lieu xD
Sur ce merci et bonne journée 🙂
Héhé, non je lis tous les commentaires 😉 Je suis bien d’accord, par principe il y a des paradoxes partout et toute action part d’un choix. Pour le savon au lait d’ânesse, je soulevais justement qu’il y a des tonnes d’alternatives sans produits animaliers qui fonctionne parfaitement, on peut aussi choisir une alternative sans déchet, naturelle et sans exploitation animalière par exemple ! Mais en vrai, ce que je trouve le plus important est de réfléchir à ce qui a le moins d’impact pour l’environnement, en fonction de notre mode de vie et de nos principes. Et ce n’est pas toujours simple 😉
CQFD! J’adore!!! Je viens de découvrir votre blog et… ben j’adore et je file continuer à farfouiller parce que j’aime votre façon de voir et de décrire ce que je ressens depuis un moment. Merci! 😉
Ahah merci beaucoup ! Bonne lecture !
Oui Coralie, une fois que l’on se pose une bonne question, on s’en pose 100, et on est vite débordés… Comme vous dites on se retrouve à faire plusieurs fois le tour de la ville pour essayer d’acheter bio, local, sain…. Pas facile.
Il faut surtout essayer de changer petit à petit! Pour ma part, j’ai acheté des lingettes lavables (exit les cotons jetables!!!), puis j’ai acheté des produits chimiques de la droguerie écolo pour faire mes produits ménagers et lessive moi-même (produits en France et dans un emballage en papier kraft recyclable, oui on essaye de rester cohérent, c’est là toute la difficulté de la démarche je trouve). Avec mon mari nous avons fait le tour des magasins où le vrac est proposé, afin de comparer les offres et les prix. C’est bio, mais est-ce local? Est-ce produit en France? Hé bien ce n’est pas souvent dit… Mais nous allons tout de même acheter nos contenants pour réduire les déchets dus aux emballages des pâtes, riz, farine, semoule, sucre, céréales, biscuits… Oui, je vois venir les commentaires: le sucre c’est souvent dans du carton, ça se recycle bien! Pareil pour la farine et le riz. Oui mais quand même! C’est de la ressource, c’est du déchet. Ah je vois un autre commentaire: Quoi?! des céréales industrielles et des biscuits avec plein de produits transformés?! Oui, je n’ai pas encore trouvé l’astuce pour avoir des journées de 48 heures pour cuisiner tout moi-même!
C’est compliqué d’être parfait sur toute la ligne, je pense que si chacun fait déjà quelques gestes pour l’environnement, en fonction de ses possibilités, c’est super, surtout ça incite d’autres personnes à le faire, ça nous motive pour en faire plus et c’est comme ça que les choses pourront évoluer.
Bonjour, je viens de découvrir votre blog et vos articles 😉 Ces paradoxes me questionnent énormément et je suis toujours partagée à l’idée d’acheter en grande quantité pour limiter les déchets alors que par ailleurs cela favorise le gaspillage si les denrées sont périssables et pas consommées tout de suite… je pense que la societé nous culpabilise beaucoup et le nombre d’articles et de personnes qui souhaitent nous dicter de « bons » comportements (qui se contredisent souvent) ne manquent pas… contrairement à la courtoisie et l’indulgence 😉
Bien dit ! Pas toujours facile en effet de trouver l’approche qui nous correspond le mieux quand on se lance dans une démarche éco-responsable… ni de faire preuve de bon sens et de cohérence devant tant de paradoxes marketing !
Mais pour ma part le but n’est pas d’avoir un comportement exemplaire mais d’agir en connaissance de causes. Chacun peut faire sa part comme le petit Colibri, et les petits gestes additionnés de chaque personne qui voudra bien apporter ses quelques gouttes d’eau ne pourront avoir qu’un effet positif sur notre Environnement (et sur nous-mêmes)