La campagne, c’est pas écolo !

Nov 5, 2021 | Humeurs | 20 commentaires

Dans l’imaginaire collectif, la campagne, c’est la nature et la nature, ben c’est écolo ! Etre plus proche de la nature, vivre dans un lieu sans transports en commun, immeubles, béton et frénésie, c’est forcément vivre un peu plus en accord avec nos valeurs écolos.

J’ai toujours habité en ville mais dans une ville de taille moyenne, très très loin du rythme et du décor d’une grande ville française. Un peu à mi-chemin entre ville et campagne en quelque sorte. Et une partie de ma famille vient de la campagne, en Provence où les champs de foin et les moutons sont nos voisins. Je n’ai donc jamais idéalisé la campagne mais j’avais évidemment en tête qu’il était plus facile d’être écolo à la campagne.

Cela fait 8 mois que j’ai déménagé à la campagne. La vrai, celle sans transports en commun, avec des champs et des vaches partout. La raison principale : avoir un jardin. Confinement oblige, l’immobilier a explosé, même dans mon Béarn si lointain. Impossible de trouver une location avec jardin proche dans l’agglomération, il a fallu s’éloigner (et prendre ce qu’on pouvait). Ici les maisons en location, c’est plus rare qu’un pain au chocolat (#joke). Ou alors c’est très très cher.

Passé le petit coup de mou d’avoir à m’éloigner autant de la ville, j’avais dans l’idée qu’il serait plus simple d’avoir un mode de vie écolo à la campagne : potager, compost, espace pour bricoler, cuisiner… Après de nombreuses années en appartement et plusieurs confinements, j’étais prête à m’isoler un peu plus tant que je pouvais boire mon café dehors chaque matin (c’est mon objectif de vie, chacun ses rêves, que voulez-vous…).

Finalement, la campagne, c’est pas si écolo…

La campagne & les transports

Le plus gros de mes soucis ici, même si je m’y attendais. En ville, on avait réussi à supprimer une de nos deux voitures : la plupart des trajets se faisaient en bus pour monsieur (qui travaille à l’extérieur), à pied ou vélo pour ma fille et moi, et la voiture pour les trajets longs ou quand on a besoin de transporter des choses.

Nous avons encore une seule voiture à l’heure actuelle et résultat, je suis coincée à la maison (#tropsympa). Parce qu’à la campagne, non seulement la voiture est reine mais le vélo ou tes petits pieds sont loin d’être bienvenus. La particularité de ma campagne est qu’elle est (très) vallonnée : à pied ou à vélo c’est sacrément sportif voir impossible avec des enfants. Et même dans les endroits un peu plus plat (où il faut déjà arriver), il n’y aucun bas-côté ni l’ombre d’une piste cyclable. Puis, la réalité que l’on aime pas trop entendre : à la campagne, les gens roulent (très) vite. La vision idéalisée que j’avais des balades à pied en famille ou des courses à vélo se transforment souvent en « t’as qu’à rouler encore plus vite! » ou « à droiiiiiiite les enfants, il y a une voiture ! ». Bref, j’ai perdu 10 points de vie avec le stress.

Résultat, on va devoir acheter une deuxième voiture.

La campagne & les chasseurs

Un petit sujet qui soulève les foules…mais un grand sujet quand tu habites à la campagne à la lisière de la forêt. La première fois qu’on entend les chiens et les coups de fusil SI près de la maison, c’est clairement impressionnant. Et au bout de quelques semaines, c’est la colère d’être enfermé chez soi le weekend, de ne pas pouvoir sortir à 20m de la maison et de voir ma fille (et mes animaux) paniquer.

Pour le calme et le retour à la nature, on peut repasser. Je ne m’étendrais pas plus sur le sujet (j’ai pas envie de retrouver un chevreuil mort devant ma porte) mais à la campagne, tu découvres de nouveaux combats qui t’énervent tout autant*…

*Si tu me le demandes quand même, je suis d’avis qu’on commence par interdire la chasse le dimanche (comme dans de nombreux pays), qu’on augmente les contrôles du port d’armes et les tests d’alcoolémie ainsi qu’on rappelle à Michel, 72 ans qu’il existe des règles de chasse (édictées par sa propre fédération).

La campagne, c’est pas calme

Vous me connaissez, l’idée d’avoir un jardin, c’était incroyable. Après avoir vécu dans un immeuble bruyant, avec des voisins qui te font craquer à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et avec un mini balcon qui contient 3 tomates, je me rêvais mes après-midi lecture dehors, mes séances jardinage au calme, le café au soleil… Mon luxe à moi (et à beaucoup de monde).

Résultat, entre les nuées de moustiques où tu ne peux littéralement pas sortir de chez toi (ni dormir) et les voisins qui tondent tous les jours… Je ne sais pas ce que les gens ont à couper, tailler, tondre…aussi souvent à la campagne ! Les jardins autour de chez moi sont bien nickels que certains jardins publics.

Je suis hyper sensible au bruit donc sans doute un peu radicale mais en quelques mois, les dimanches sans bruit ont été très rares. Et les moustiques, t’as beau le savoir, ils sont pas taillés pareil qu’en ville ^^

Pour la vie en mode slow et l’amour des petites bêtes (je vous ai pas montré la taille des araignées ici…), c’est pas encore gagné.

Il faut se réadapter !

Évidemment, tout n’est pas naze (encore heureux !)! Avoir un jardin, de l’espace, un marché…il y a pleins de choses qui permettent de vivre en accord avec mes valeurs. Et beaucoup de points négatifs sont spécifiques à ma ville et à ma maison (coucou les maisons en location pas isolées par exemple). J’espère bien que certaines campagnes en France sont plus « vertes » ou que pour ceux qui peuvent accéder à la propriété, les choix sont peut-être plus simples.

Je préfère mille fois être ici mais j’avais envie de tordre le coup à l’idée que « la campagne c’est écolo ». En ville, on avait accès à bien plus de magasins en vrac, l’école de ma fille faisait pleins d’actions, le compost était facilité… Ici, j’ai l’impression qu’il faut tout réadapter ! J’apprends à profiter différemment des choses et surtout à m’émerveiller des lieux, avantage number 1 s’il en faut un !

*ps : je n’aborde pas ici la simple question « est-ce qu’habiter à la campagne et en maison individuelle, c’est écolo » bien que ce soit un vrai sujet ! Si ça vous intéresse, on en reparlera !

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20 Commentaires

  1. Benne Cécile

    Hello Julie,

    Je partage ton opinion. J’ai vécu jusqu’à mes 18 ans à la campagne (et mes parents y vivent toujours). Et hormis le jardin potager/compost et poules qui sont un de avantages de la campagne, je partage ton ressenti sur tous le reste. Le moindre déplacement nécessite une voiture et es magasins sont souvent moins, peu nombreux et proposent peu d’alternatives locales (il faut donc souvent passer par la livraison qui est aussi une cata écologique).
    Et même si c’est un peu cliché, je trouve plus difficile de faire changer les mentalités.

    Je vis depuis à Toulouse et de nombreuses initiatives fleurissent : composteur collectif, magasins de vrac, pistes cyclables bien aménagées. Les transports en commun sont nombreux et continuent de se développer. Il y a aussi beaucoup d’associations et de gens sensibilisés à la cause climatique.

    Malgré les défauts de la grande ville, je trouve plus simple d’être écolo dans une grande ville qu’à la campagne. Mais j’espère vraiment que les choses évolueront.

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  2. Prudence

    Article vraiment très intéressant ! Ça permet de bien déconstruire cette idée que la campagne c’est l’idéal! Je suis bien d’accord que la qualité de vie y est totalement différente mais au prix de beaucoup d’efforts et parfois meme sacrifices ! Ayant vécu toute ma jeunesse en campagne profonde et ayant la 1ere ville a 20 minutes de route , eh bien il faut savoir s’adapter, surtout quand tu n’as ni le permis scoot, ni le permis voiture!
    Aujourd’hui j’habite dans une grande ville mais j’ai la chance d’avoir pu acheter une maison avec jardin (qui était mon 1er critère au moment de chercher). Et je sais que si un jour on doit déménager, je chercherais à privilégier la « semi campagne ». Trouver une ville à prix abordable avec des commodités mais en bordure de champs et où on peut s’échapper quelques instants sans avoir à faire 30 minutes de voiture!
    Comment ça je suis utopiste ?! 😄

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  3. Pauline

    La dépendance à la voiture et la multiplicité des trajets est ce qui m’embête le plus à l’idée de retourner à la campagne. Alors, clairement, la région parisienne jenpeupu, mais ça a, aussi, des avantages : ici, je fais tout à pieds ou en transports, pas de soucis d’accessibilité !
    Finalement, il n’y a pas de solution parfaite, tout dépend de la façon dont on se saisit des choses pour qu’elles correspondent à nos valeurs !

    Réponse
  4. FOURIE Stéphanie

    Bonjour Julie,
    Je ne commente pas souvent mais après vous avoir lu il y a quelques jours suite à la disparition temporaire de votre blog, cela me semble important afin que vous sachiez que vous êtes lue et que vos articles sont toujours très intéressants pour moi . Je souhaitais donc vous remercier pour vos partages, vos photos, vos astuces, votre magazine crée avec votre amie, vos livres… Grâce à vous je me pose des questions, je remets en doutes quelques « certitudes », je me remets en question parfois et surtout je réfléchis, je chemine… Merci également sur let article sur la campagne, mon mari ayant envie de s’y installer dans les années à venir, je suis forcément intéressée par le sujet . D’autant que je vis dans une très grande ville et que jusqu’à ces dernières années j’adorais ça. Mais en prenant de l’âge, on change et ce qui me semblait impossible avant (quitter la ville) me semble désormais envisageable!
    Quand aux chasseurs, je partage votre point de vue, et les derniers faits-divers me glacent le sang….
    Belle fin de journée .
    Stéphanie

    Réponse
  5. Léa Nazaroff

    Bonjour Julie, c’est drôle de lire ton article aujourd’hui parce que j’ai justement eu un débat à ce sujet avec un collègue hier. Il me disait que vivre en maison individuelle à la campagne est une aberration écologique. Je suis relativement d’accord (quoique à nuancer) mais sa solution idéale serait de tous vivre en immeubles dans des villes bien denses … Heu bon bof, un peu totalitaire je trouve, mais ça reste un débat intéressant. Pour ma part je suis en train de m’installer à la campagne alors ça me questionne pas mal. Je suis confronté aux mêmes problèmes que tu as soulevé. Je ne devrais pas être surprise car j’ai grandi à la campagne, mais j’imagine que quand j’étais ado je ne faisait pas attention à tout cela.

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    • Julie

      Héhé son début d’avis est le bon mais la solution n’est pas non plus la bonne ^^ le bonheur vient aussi de l’espace et de la connexion à la nature que l’on a. L’enlever aux humains, c’est les éloigner de ce qu’ils sont censés protéger ! Par contre oui pour des appartements collectifs, des immeubles plus petits, des jardins partagés, des voies sans voiture… !

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  6. RAULET MYRIAM

    Il faut continuer à rêver et à chercher son petit coin de paradis. Tant que l’on est pas proprio, c est plus facile. 😉

    Réponse
    • Julie

      Tout à fait ! Ici pourtant, il est « moins cher » d’etre proprio que locataire d’une maison, c’est assez rare !

      Réponse
  7. Laura

    Bonjour Julie et merci pour cet article, qui me permet de commenter (suite au post insta) et pour ce qu’il contient surtout. J’habitais une petite ville/gros village où il y avait ce qu’il fallait pour moi durant mon enfance (pas de magasin tout près mais pas une famille de consommateurs) et pourtant on prenait souvent la voiture pour tout. Je me souviens que des trajets a l’école a pieds ou en vélo parfois. Puis j’ai habité en ville et je me suis surprise a me déplacer partout en vélo plutôt qu’en transport mais n’ayant pas l’habitude j’avais un peu peur de la circulation. Maintenant j’habite à la campagne, dans un hameau excentré du centre du village dans une région hyper vallonnée, même mon conjoint grand sportif et qui faisait bcp de vélo a investi dans l’électronique pour pouvoir se déplacer facilement. Donc moi c’est mort, surtout en l’absence de vélo depuis mes grossesses… Et c’est ce qui me manque le plus, me dire que je prends mon vélo pour aller au pain le matin ou poster cette enveloppe. Pas de balade à vélo en famille non plus. Impossible. Et alors que je le motivais a reprendre le sport dimanche dernier en voulant sortir courir, j’avais pas fait 50m que j’entendais déjà des coups de feu, mais ça résonne donc ils étaient loin mais j’ai flippé tout le long car ce n’est pas rare de les voir en plein milieu des champs a chasser les faisans et autres oiseaux (la galinette aussi? Merci les inconnus le cliché n’a pas bougé) et alors que j’avais des endroits nature sage chez mes parents ici non. Et je suis en colère contre ça car même si je suis sur un chemin, je ne suis pas à l’abri d’une balle perdue (je dis « je » mais je parle bien évidemment en général de moi, ma famille, les autres personnes) du coup je flippe. Bref merci pour cet article, je deplorais aussi l’absence de magasin bio et vrac en venant ici mais au final, le paysan bio qui nous fournit les paniers de légumes et juste a coté, on va direct à la ferme, depuis l’an dernier un camion vrac vient tous les 15 jours de le village (et elle a vraiment tout) sanq parler des marchés, des voisins qui donnent les œufs ou légumes en trop, et faut le dire, beaucoup moins de repas à emporter quand on vivait à 2 en plein centre ville. Ça manque pour les saveurs mais pas pour les déchets…

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    • Julie

      Tu as bien résumé tous les inconvénients et les avantages ! Il y a beaucoup de travail à faire sur la ville et sur la campagne. Et je suis bien d’accord avec toi, pour moi le point le plus important c’est la nature et il y est difficile de s’y sentir en sécurité, on l’imagine pas comme ça en ville !

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  8. Pauline

    Merci pour cet article ! Il est très intéressant, c’est une discussion que j’ai eu plusieurs fois avec des amis. Rien que le faite de toujours devoir prendre la voiture, ça ne me donne aucune envi de retourner à la campagne ! Parce que même avec toutes les bonnes volontés du monde, il est très difficile de se déplacer autrement.
    Dans ma région, je ne sais même pas où acheter bio et je ne sais pas où acheter en local non. Il n’y a pas beaucoup de commerces et il faut la plupart du temps commander par internet. Lorsque je parle à mon entourage j’ai l’impression de parler une autre langue et passé pour une bobo qui ne connait rien à la vie du haut de son grand immeuble en ville 😅

    Réponse
    • Julie

      Haha, les préjugés ont la vie dure, la ville a l’image d’un endroit pollué et avec peu de nature. C’est bien sûr le cas mais il faudra améliorer les villes plutôt que d’aller forcément s’isoler à la campagne !

      Réponse
  9. Sarah

    Bonjour Julie,
    Ton article me fait réfléchir…
    Je vis à Billère en appart et j’aimerais bcp vivre à la campagne pr sensiblement les mêmes raisons que toi !
    Actuellement je me déplace à vélo, et j’utilise la voiture de mon capagnon occasionnellement… Si on s’éloigne de la ville, il faudra que je reprenne une voiture et ça m’embête !
    On va se laisser un peu de temps pour être sûr de nous.
    Merci pour cet article qui tombe à pic 😉

    Réponse
    • Julie

      Oui ici il faut surtout bien choisir où tu vas ! Clairement le nord de Pau est vallonné et mal desservi pour rejoindre Pau. L’agglo reste plus accessible pour ceux qui veulent encore prendre le bus, le vélo, trouver des magasins proches ! Bonne réflexion à vous !

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  10. Manon

    Il y a quelques années, mon conjoint et moi nous sommes demandés si l’on restait en ville ou si l’on bougeait à la campagne et finalement, nous sommes restés en ville car nous étions convaincus que nous ne saurions pas nous habituer à la campagne. Ma famille est installée à Lille depuis plus de deux siècles. J’y suis ancrée. Ca serait trop douloureux de partir. Et finalement, on a rénové une vieille maison de 1910, on cultive des tomates et des melons en pot dans la véranda et des trucs plus rustiques dehors, on ne prend quasi jamais la voiture et on achète une bonne partie de ce que l’on mange aux producteurs du marché. Bref,on est alignés avec nos valeurs. Par contre, je déplore que les grosses métropoles deviennent de plus en plus attractives au détriment des petites villes et campagnes. Il y a un gros travail à faire pour rééquilibrer ça.

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    • Julie

      C’est le combo parfait, j’aurais adoré pouvoir être plus près de la ville mais avec un extérieur !

      Réponse
  11. Mélissandre

    Bonjour Julie,

    Merci pour cet article qui démystifie le concept de « la campagne c’est calme et posé » ou « c’est dur d’être écolo en ville, c’est plus simple pour toi tu vis à la campagne ».

    Nous sommes d’accord que le principal « soucis » sont les déplacements: à moins d’être totalement autonome en alimentation, la voiture est presque nécessaire alors que comme toi nous nous sommes séparés d’une voiture en ville.

    Les chasseurs MERCI d’en parler, ça nous beaucoup choquer, pas moyen de se balader tranquille le samedi ou dimanche sans se faire doubler à fond par un 4X4 de chasseurs ou d’entendre des coups de feu quand tu flânes en forêt …

    Et sérieux c’est quoi leur problème aux gens avec la tondeuse ? Cela bénéficierait beaucoup plus à la biodiversité de laisser pousser un peu …

    Pour le vélo, objectif summer body avec cuisses et mollets en acier sinon ahahah

    Réponse
  12. Isa M.

    Bonjour Julie,
    Merci pour cet article très lucide. Je vis dans un village à environ 20 km de Lyon. Je suis également très sensible au bruit et des les premiers rayons de soleil du printemps c’est l’enfer (pour moi ), car effectivement tondeuses, débrousailleuses et autres tronçonneuses sortent de leur remise partout..on en entend jusqu’à la fin de l’automne ou près. Laissez la nature tranquille bon sang! Ok nous aussi tondons jn peu mais pas partout, il faut entretenir les haies un minimum mais on est loin dd cette hystérie collective..en plus depuis le premier confinement mon maris s’est mis à observer et photographier les oiseaux et cela nous a amenés à plus nous soucier de l’habitat des animau en général. Le confinement a également provoqué une augmentation des travaux d’habitat en général donc bruit encore..Du coup j’ai fini par préférer les sorties quand il fait froid ou qu’il pleut..et je cours avec un bonnet ou un t-shirt rouge en espérant que les chasseurs ne soient pas daltoniens. Ici ils font plutôt gaffe mais bon..ils ne craignent pas dd se lever tôt et même quand il pleut ou pire, par temps de brouillard. Et les coups de feu dans la brume, c’est un peu flippant. Effectivement, il faut s’adapter. Coté courses ça va meme si sans voiture c’est plus compliqué. On a un car et les magasins bios ou de produits locaux sont accessibles en vélo. On a la grande chance d’avoir un un marché petit mais tres bien et une boulangerie bio super bonne..Je ne regrette absolument pas la région parisienne, juste certaines personnes.

    Réponse
    • Julie

      merci pour ton partage, je ressens la même chose !

      Réponse
  13. Laurie

    Bonjour Julie !
    Ton article me fait énormément réfléchir et je trouve que tu as raison sur beaucoup de points. J’ai vécu 5 ans à Toulouse. A la fin, je n’en pouvais plus du tout. Mes voisins ultra bruyants m’insupportaient, la circulation, le mouvement et le stress des gens me polluaient l’esprit, la violence me faisait peur. Je n’y reviendrai pour rien au monde. Mais je dois reconnaître qu’il est plus simple d’être écologique sur pas mal de points en ville.
    Je vis depuis presque un an à la montagne. Mon copain et moi essayons de faire les courses une fois toutes les deux semaines. Problème : il n’y a pas de magasins de vrac dans le coin. Donc presque obligés d’acheter emballé. Forcément, nous devons utiliser la voiture. A propos de voiture, oui je confirme, les gens roulent vite. Très vite. Et en montagne, je me demande comment est-ce qu’ils font avec tous ces virages !
    Pour les bruits, je suis d’accord. Il y en a toujours, même s’ils sont différents. Personnellement, les bruits de tondeuse ne me gênent pas du tout. Je n’y fais même pas attention.
    Les chasseurs. Aaah oui toute une histoire. Je ne les supporte pas non plus et c’est ce qui me gêne à la campagne. Je cours énormément et quand j’en vois pendant mes sorties, je leur dis bonjour par courtoisie mais j’ai cette désagréable impression de les emmerder. Alors ils me fusillent du regard (peut-être parce que le bruit de mes pas font fuir les bêtes ? Zut alors).
    Toujours est-il que je ne changerai ma vie pour rien au monde. Ville ou montagne, le tout est de faire son maximum pour adopter le meilleur mode de vie possible. Perso, je vise l’autosuffisance alimentaire, ce qui me permettrait de réduire mes trajets et de vivre (presque) à 100% écologiquement.
    Super article en tout cas 🙂

    Réponse

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