Lire éthique

Juin 6, 2017 | Humeurs | 20 commentaires

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On a tous un rapport différent avec la lecture. Certains dévorent les livres, d’autres lisent plusieurs livres en même temps et d’autres encore, ne lisent que deux pages avant de s’endormir. Sincèrement, peu importe. Lire – des livres, des magazines, des journaux – c’est tout ce qui compte. Lire un roman classique de 600 pages ou une bande dessinée, ça permet de s’évader, de ressentir des émotions mais aussi (et là c’est l’ancienne chargée de TD à l’Université qui parle) d’améliorer son vocabulaire et son écriture. 

Personnellement, j’ai toujours adoré lire mais j’ai eu beaucoup de difficultés à être assidue pendant mes années de thèse. Ma journée se résumait déjà à lire non stop alors mon cerveau et mes yeux étaient bien fatigués le soir. Néanmoins, je suis incapable de m’endormir sans avoir lu quelques pages, d’un livre ou d’une revue, comme pour faire une coupure avec l’activité de la journée. Je lis aussi beaucoup à ma fille, même si maintenant elle préfère me lire les histoires (comprendre les inventer vu qu’elle n’a pas encore 4 ans). 

Je me suis alors demandée si le comportement de lecteur pouvait être « éthique« . Quand on se penche deux minutes sur la question, on voit rapidement que lire, si c’est évidemment bénéfique, fait peser des lourdes conséquences sur l’environnement. 

Alors quelles sont les possibilités pour lire éthique ? 

L’impact des livres sur l’environnement 

Un livre, c’est de la pâte à papier qui consomme énormément d’eau, d’énergie et de produits chimiques, notamment pour le blanchissement. C’est aussi la réalisation de la couverture qui nécessite un film de polypropylène ou d’acétate. Ou encore la phase d’emballage (et ses déchets) et de distribution et transport. Selon WWF, la consommation mondiale de papier dépasse les 330 millions de tonnes par an et rien qu’en France et chez un seul éditeur, les émissions carbones dépassent les 210 000 tonnes de CO2 à l’année. 

Les éditions Terre Vivante ont réalisé une étude du coût du cycle de vie de leurs livres si cela vous intéresse. 

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Il y a de nombreuses améliorations possibles pour réduire cet impact : utilisation d’encres végétales, utilisation de papier recyclé, diminution du blanchissement du papier, utilisation d’énergie renouvelable, d’emballages cartons, rapprochement des entreprises du même secteur pour limiter les coûts de transport, etc. Mais toutes ces solutions sont, a priori, entre les mains des éditeurs et des imprimeurs, qui prennent peu à peu conscience de l’impact gigantesque de leur secteur d’activité sur l’environnement.  

Alors, en tant que lecteur, que peut-on faire ? 

L’alternative des e-books ? 

La solution classique que l’on voit parfois est la lecture numérique, l’ebook. Il est évident qu’il est toujours intéressant de diversifier les formes de lecture pour séduire plus largement le public, notamment les plus jeunes. Néanmoins, rien que pour le bilan carbone, l’ebook a un impact environnemental plus néfaste : une dernière étude estime qu’un ebook génère 250 kg de CO2, sans compter l’impact impressionnant de l’extraction des métaux lourds nécessaires à la production des supports numériques. A titre de comparaison, un livre papier génère environ 1,3kg de CO2. 

A priori, ce n’est donc pas une alternative a favoriser pour devenir un lecteur « éthique ». 

Réduire ses achats de livres neufs

Encore une fois, une consommation plus responsable s’accompagne d’une dé-consommation. La grande problématique du secteur du livre est sans aucun doute la quantité impressionnante de livres neufs qui arrive sur le marché chaque année. Et ainsi la quantité tout aussi folle de livre qui sont achetés et lu « une seule fois » par une seule personne. En terme de rentabilité, on ne fait pas pire !

Une très chouette initiative vient de voir le jour : Tonbooktoo. Une communauté sur laquelle on s’inscrit, enregistre ses livres (avec le code comme sur Goodreads) et on peut entrer en contact avec des lecteurs près de chez nous pour échanger ou vendre des livres ! 

Il y a plusieurs alternatives pour éviter de consommer du neuf à chaque envie de lecture : 

  • acheter entre ami(e)s, par exemple quand on est plusieurs à lire la même saga. 
  • s’inscrire à la médiathèque de votre ville. On hésite souvent, pourtant c’est rapide et pratique à utiliser. Vous pouvez souvent réserver vos livres, être conseillé et l’offre est aujourd’hui bien plus complète. 
  • jeter un oeil aux boîtes à livres qui fleurissent un peu partout en France, on y trouve parfois des petites pépites.
  • ne pas oubliez les brocantes, les dépôts ventes ou autre centre Emmaüs où vous pouvez trouver des classiques à bas prix. 

Bien entendu, toutes ces astuces valent aussi pour donner une seconde vie à vos livres neufs ! Si vous ne savez pas où les donner chez vous, il est aussi possible de passer par certains organismes comme Recyclivres qui permet d’envoyer ou de déposer des livres que l’on utilise plus.

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Favoriser l’achat responsable

Pour les achats neufs inévitables, il peut être intéressant d’oublier les géants Fnac et Amazon qui ne favorise pas vraiment la réduction de l’impact environnemental (et social) du secteur du livre. 

Vous pouvez déjà trouvez une petite librairie indépendante chez vous et vous deviendrez vite accro à l’accueil et aux conseils sans pareil (s’il y a des palois dans la salle, j’aime beaucoup L’escampette, rue des cordeliers).

Pour pouvez aussi garder vos habitudes d’achats en ligne mais en passant par des réseaux indépendants. Vous avez par exemple le réseau national des Libraires mais aussi plusieurs sites en fonction de votre lieu d’habitation. Par exemple, je passe par Libraires Atlantiques qui est top (cliquez pour retrouver tous les réseaux) : on cherche, on commande, on paye et on choisit une libraire pour aller le chercher.

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Privilégier les livres en papier recyclé

Quand vous choisissez un livre neuf, vous pouvez aussi privilégier les livres en papier recyclé. La présence du logo garantit que le papier est fabriqué à base de 50% minimum de papier recyclé. Dans le carré blanc est ensuite écrit le taux total (60% par exemple) et en dessous un numéro d’identification pour s’assurer du processus de fabrication. 

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Vous pouvez aussi vérifier que le papier a un label FSC ou PEFC qui garantissent une gestion plus durable des forêts (explication des garanties de ces deux labels). En très rapide, la certification permet de s’assurer que la gestion de la forêt dont est issu le bois respecte les capacités de régénération de celle-ci. En gros, on évite la déforestation ou la plante d’eucalyptus (comme en Chine) qui ne permet pas de rattraper les besoins en absorption de CO2.

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Voilà quelques idées pour lire éthique, être plus responsable et essayer de ne pas faire supporter à la planète notre passion pour les livres ! Si jamais vous ne savez toujours pas quoi faire de vos livres, vous pouvez toujours essayer l’upcycling et les transformer en oeuvres d’art ^^

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20 Commentaires

  1. Lou

    Merci pour tous ces conseils ! C’est vrai que quand on pense pollution on ne pense pas directement livres, qu’on associe plutôt à la culture et à tout un tas de trucs positif… Et pourtant ! Mais on peut être lecteur et écolo finalement, le tout est surtout de prendre conscience de tout ce que tu décris dans ton article !
    Bonne journée

    Réponse
  2. Victoria

    Trop trop chouette ce récap ! Je suis entièrement d’accord avec les options que tu cites, et pour les ebooks, que l’on croit souvent à tort plus green que le papier. Après recherches, j’avais également conclu que le plus éco-responsable était de privilégier les livres papier, parce qu’on pouvait leur donner plusieurs vies.
    J’y vois toutefois deux bémols, qui m’interrogent depuis quelques temps alors j’en profite pour les partager ici !
    D’une part ce côté troc et échange est tout à fait accessible quand on vit dans un endroit qui propose ce type d’initiatives, mais pour moi qui vis à l’étranger, le bénéfice est moindre: je dois la plupart du temps commander mes livres d’occasion par internet. Je choisis toujours un pays d’origine limitrophe ou proche, mais quand même, ça réduit le côté écolo pour des questions de trajet et d’emballage – et pas besoin d’être à l’étranger pour ça, je pense que c’est le cas de figure de beaucoup d’acheteurs d’occasion qui achètent en ligne, puisqu’on ne trouve pas forcément tout près de chez soi. Cela dit, je le fais quand même, en espérant que l’empreinte carbone soit tout de même moins élevée qu’avec un livre neuf, et c’est certainement le cas.
    D’autre part, je me demande toujours: quid des droits d’auteur ? Parfois, j’achète mes livres neufs simplement parce que je veux pouvoir soutenir directement son créateur. En France les auteurs touchent des droits vraiment assez ridicules (autour de 8% du prix de vente pour un roman jeunesse me semble-t-il) et il est tellement difficile d’en vivre… Si nous nous mettons tous à acheter davantage en occasion, je me demande quelles seraient les conséquences pour l’industrie du livre et tous ces petits acteurs que je trouve important, pour des raisons de patrimoine culturel, d’appuyer financièrement – les auteurs donc, mais aussi les petites librairies locales. Sans tomber dans une surconsommation, le neuf me semble donc encore vraiment indispensable !
    Finalement, c’est comme tout, n’est-ce pas – l’important est de trouver un juste milieu qui fasse sens pour la situation de chacun et prenne en compte au mieux les différentes problématiques ! J’aime l’idée que tu as soulevée, par exemple, pour les livres neufs, de rechercher les logos indiquant une production plus soucieuse de l’environnement – il faut que les maisons d’édition prennent conscience que c’est important pour le consommateur et que tout le monde en sort gagnant 🙂

    Réponse
  3. Julie

    Oui tu soulèves de vraies questions ! Pour les achats d’occasion en ligne, je pense que l’impact carbone est tout de même limité quand on voit ce que « coûte » la production d’un livre neuf. Et comme dans l’alimentaire, il y a de vraies différences suivant le lieu d’habitation malheureusement. Pour le soutien aux auteurs, c’est un vrai problème et je conçois que l’on veuille soutenir leurs oeuvres. Néanmoins, comme dans la musique ou les films, j’estime que c’est à cette industrie de trouver des alternatives pour éviter la surconsommation tout en permettant une rémunération adéquate des auteurs. Les maisons d’édition ont de nombreuses alternatives mais bien évidemment il faut être d’accord pour en payer le prix… Comme toujours, les questions environnementales nécessitent de repenser tout notre système marchand et de revoir notre comportement de consommateur. Sans parler occasion ou ebook, l’industrie papetière a déjà beaucoup d’effort à faire en terme de consommation d’eau et d’énergie, ce qui permettrait de continuer à acheter neuf mais à diminuer l’impact de chaque livre. J’aimerais bien avoir l’avis des auteurs tiens 😉

    Réponse
  4. Sophie (Ma conscience écolo)

    bravo pour cet article très complet et intéressant ! Je ne savais pas que les ebooks avait un impact aussi néfaste… En revanche, comme Victoria, je me pose la question des droits d’auteurs. Je vais à la bibliothèque et j’achete parfois d’occasion, mais la majorité de mes lectures sont des livres neufs. Ca me semble normal de récompenser un auteur pour son travail en achetant le livre neuf pour qu’il touche des droits d’auteurs. Idem pour les DVD et CD. Du coup je suis partagée sur le sujet ! Le côté éthique est important mais étant moi-même auteur, je continuerai à acheter des livres neufs pour les auteurs ^^

    Réponse
  5. Chutmamanlit

    Merci pour ce chouette article qui combine deux thèmes qui me sont chers, et pour lesquels je n’avais jamais poussé la réflexion aussi loin.
    Il faut dire que dans ma démarche d’une vie plus éthique, c’est clairement sur les livres que j’ai le plus de mal à m’améliorer : j’ai par exemple beaucoup de mal à respecter le one in/one out dans le domaine du livre…
    Je lis beaucoup en numérique, mais je sais que ça n’est pas forcément plus écologique : en fait, je choisis le numérique car je trouve ça parfois plus pratique (je peux lire d’une main, dans le métro, où avec mon bébé dans les parages).
    Finalement, si j’ai une démarche vaguement éthique (occasion, bibliothèque), c’est surtout par soucis d’économie : je lis beaucoup, alors bon, je n’ai pas le choix 😀
    Mais mon plus gros frein pour avoir une vraie démarche éthique, c’est qu’en ce moment, j’ai des envies de livres très précises. Je n’ai plus une lecture loisir comme il y a quelques années : je lis aujourd’hui beaucoup pour apprendre. Je recherche donc des titres précis voir rare, qui ne sont pas forcément facilement trouvable en bibliothèque ou sur le marché de l’occasion (et je ne parle même pas des bouquinistes : j’essaye quand même parfois, mais je n’ai jamais trouvé mon bonheur !). J’ai essayé d’organiser des prêts entre particulier sur un groupe Facebook où je sais que les autres membres lisent aussi beaucoup, mais, si j’ai pu prêter pas mal de mes livres, je n’ai en revanche pu forcément trouvé mon bonheur sur les lectures que je voudrais avoir 😀
    Et pour finir mon commentaire pavé, je voudrais juste apporter un petit contexte sur la question des droits d’auteurs : les bibliothèques payent les livres plus chers, pour justement que l’auteur aie plus de droit d’auteur (bon, en vrai, c’est surtout l’éditeur qui se fait plaisir…). Sinon, comme tout blogueur : je crois très fort en le partage. En parlant d’un livre que j’ai aimé, je donne (peut-être) envie à des gens de l’acheter. Ainsi, même si je l’ai moi même acheté d’occasion, j’espère que cela aura des répercussions (probablement très minime, hélas) sur l’auteur !

    Réponse
  6. LBN de Carmen

    Super article que j’ai pris plaisir à lire tant il est intéressant. Je lis pas mal et tu m’a soulevé plusieurs réflexions sur ma manière de consommer.. Je viens de remarquer que je ne suis pas du tout écolo à ce niveau-là. Je lis sur papier ET ebook. Moi qui pensait que la liseuse était une bonne alternative je suis déçue d’avoir été aussi naïve à ce sujet. Pour mes achats livresques j’aime beaucoup chiner dans les brocantes mais il y a finalement peu de livres qui me tentent ou alors je les trouve trop abimés. D’où ma principale raison à l’achat neuf. Je suis une maniaque de ce côté-là..
    Quand je fais le bilan je ne suis pas fière mais à lire les commentaires je pense qu’il n’y a pas de solutions miracles. Il faut avant tout acheter en pleine conscience. J’espère également que les maisons d’édition cherchent à améliorer leur impact environnemental.

    Réponse
  7. Alix - A tire d'Elle

    Merci pour ce bel article !
    Pour ma part, étudiante, j’achète peu de livres neufs, quelques livres de poche pour offrir… Mais comme je ne suis pas attachée à lire des nouveautés, j’achète beaucoup chez Emmaüs, parfois à l’aveugle, pour me faire surprendre ! Et sinon, je fonctionne aussi avec les book-box de la ville qui ont l’air de marcher super bien !

    Réponse
  8. Manon

    Mmmh ça me conforte dans le choix de ne pas avoir de liseuse, même si en terme de place ça a l’air chouette.
    Et je me dis qu’il FAUT que j’aille à la médiathèque de ma ville…
    Merci pour cet article complet !

    Réponse
  9. Charlotte

    Ah qu’elle est intéressante cette réflexion ! Je lis énormément et j’avoue que ça me traverse parfois l’esprit… et puis je cède immanquablement à l’odeur d’un livre neuf, d’une couverture dans une vitrine sur le chemin du travail… Merci en tout cas, pour sûr, je vais me pencher sur la question !

    Réponse
  10. Lili et ses filles

    Coucou, en grosse grosse lectrice depuis toujours, forcément c’est un sujet qui me parle 🙂 Pendant longtemps, je ne me suis absolument jamais posée une seule de ces questions, j’achetais beaucoup de livres, et ma bibliothèque débordait littéralement. Après quelques déménagements successifs, on a commencé à réfléchir à la question, et puis on est aussi dans une logique de réduction des déchets, éviter la surconsommation, etc … Depuis presque 3 ans maintenant, je vais régulièrement à la bibliothèque, pour moi et pour mes filles. J’ai de la chance, celle près de chez moi possède vraiment un très grand choix de livres, avec beaucoup de nouveautés. Je n’achète quasiment plus rien, à part quelques albums coup de coeur en littérature jeunesse pour mes filles. J’ai aussi fait un très gros tri dans ma bibliothèque pour ne garder que les livres que je suis certaine de vouloir relire, j’ai donné le reste à une association (Secours populaire). C’est marrant, alors qu’il y a quelques temps je jurais que jamais je ne pourrais me passer d’acheter mes livres neufs, aujourd’hui, c’est un peu le contraire, un changement d’habitude en somme !

    Réponse
  11. Koalatagada

    Coucou
    Un article encore bien intelligent et agréable à lire .
    De mon côté je privilégie la bibliothèque de mon arrondissement et mon libraire .. j’essaie de faire 50/50 aussi question budgétaire et écologique … Je sais également que les bibliothèques reprennent des livres neufs si vous voulez en faire cadeau.. cest ce que j’ai fait avec un livre avec lequel je n’avais pas accroché et je pense que je le referai à l’occasion .. voila une autre petite solution 🙂

    Réponse
  12. Julie

    Je suis complètement d’accord avec toi, néanmoins je pense qu’il s’agit là des limites de notre système et qu’il va falloir le repenser, comme pour la musique, les films, les journaux, etc. Le numérique et la pression écologique changent un peu le rapport que l’on doit avoir à « l’objet » et il va falloir trouver une autre façon de rémunérer ce type de travail à mon sens.

    Réponse
  13. Julie

    Oui exactement pour les livres en médiathèque, ça fait partie des nouvelles solutions qu’il faut trouver à mon sens !
    Et je te rejoins sur la difficulté de trouver certains livres dans des domaines particuliers. J’ai le même soucis pour mon travail et je finis souvent par le prendre neuf. Mais j’essaye de le partager à plusieurs ou de le donner une fois que je l’utilise plus. L’idée est toujours de trouver des points à améliorer mais les livres neufs continueront toujours d’exister et heureusement!,

    Réponse
  14. Julie

    Oui une des « meilleures » solutions quand on dévore les livres est de privilégier certaines maisons d’éditions qui font des efforts sur la production.

    Réponse
  15. Julie

    Merci 😉 J’adore aussi les livres neufs mais j’apprends à aimer les livres d’occasion, un peu comme les objets, je me dis qu’ils ont déjà eu plusieurs vies et qu’ils ont fait rêver d’autres gens avant moi !

    Réponse
  16. Julie

    C’est vrai, je n’ai pas pensé à demander chez moi ! Merci!

    Réponse
  17. Valentine

    Bonjour Julie,
    C’est un bel article qui nous souffle que nos habitudes de vie ne vont peut-être pas toujours dans le bon sens et que si on suit ses instincts et intuition on trouve des réponses ! Comme le fait de prêter un livre : lors de la lecture d’un roman, on pense à ceux que l’on connait, on fait des liens avec nos vies et celles de nos proches et quand on l’a enfin terminé, notre premier réflexe est de vouloir le partager en disant « il m’a fait pensé à toi » ou « je suis sûr que tu vas adorer »! C’est avec nos intuitions et toujours ce souffle qui nous dit qu’on pourrait faire mieux que nous avons pensé notre site tonbooktoo.com et je suis ravie que vous ayez apprécié cette initiative 🙂
    Je pense personnellement que le livre est un lien formidable entre les personnes, le fait redonner vie à un livre est bon pour la planète mais surtout bon pour le cœur et l’âme !
    Merci Julie …

    Réponse
  18. Aurore

    J’ai un argument de plus pour défendre le livre papier, merci ! J’aime bien aussi découvrir des livres au détour d’un vide-grenier, à la médiathèque ou encore dans ma librairie indépendante préférée !
    Un chouette article, ti coup de cœur !
    http://mondecarre.eklablog.com/le-livre-papier-a130655130

    Réponse
  19. Marie

    Pour les solutions alternatives, il y’a aussi une démarche que je troue très chouette: acheter un livre à des étudiant-es. Beaucoup de petites annonces fleurissent près des BU et on trouve pas mal de livres: philo, lettres, langues étrangères, socio etc. Des classiques bien sûr mais aussi des essais, des analyses de texte, des dicos etc. Une vraie mine d’or pour se faire plaisir à petit prix. Ca permet d’aider les étudiant-es qui, on le sait, ne sont pas Crésus et ça fait du bien à notre porte-monnaie. C’est gagnant-gagnant !

    Réponse
  20. Clem.C

    Bonjour,
    Je voudrais revenir un petit peu sur l’histoire est ebook, qui manque un petit peu de précision (et de source!). Effectivement, les chiffres que tu donnes viennent de Carbonne 4. Mais CleanTech lui avance 7.5kg pour les livres et 168kg pour une liseuse (un peu moins pour les tablettes). Ce qui veut dire qu’il faut environ 6 mois pour le rentabiliser avec ces chiffres là au lieu de 15ans… Ça change la donne, non?
    Qui a tord, qui a raison? Je ne sais pas. Ce qui est sur, c’est que quand je m’y suis penchée, avec une moyenne de tous les chiffres trouver sur plusieurs sites sérieux(CO2, électricité, transport etc…), j’avais remarqué que lire 100 livres sur la durée de vie d’une liseuse était suffisant. Ce qui est largement le cas.
    De plus, au niveau de la consommation de l’eau: 27L d’eau pour un livre… 500 mL pour une liseuse. C’est encore un avantage pour la liseuse.
    De plus, tu oublis une donnée importante, tout le monde ou presque possède aujourd’hui un smartphone ou une tablette. Si ils lisent dessus en plus (achat non motivé par la lecture à la base, donc), alors on peut à raison considérer qu’il n’y a pas de pollution en plus.
    Voilà, il me semblait important de le préciser. Le mieux est de faire… au mieux, de toute façon. 🙂
    Bisous

    Réponse

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