Féminisme et écologie

Mar 1, 2018 | Écologie, Humeurs | 20 commentaires

 

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(source : pinterest, je ne trouve pas l’original?)

Le féminisme et l’écologie, voilà un sujet dont je voulais vous parler depuis bien longtemps ! Et pour être plus juste, c’est plus « égalité des sexes et écologie » le sujet du jour !

Rien à voir à priori non? Enfin surtout des « combats » différents ? L’un pour l’égalité entre les sexes dans de nombreux domaines différents, l’autre pour améliorer notre rapport à la planète sur de nombreux aspects aussi ?

Pourtant, plus j’avance dans mon intérêt pour l’écologie, plus j’apprends sur le féminisme ou plutôt sur l’inégalité entre les sexes. Et comme ça n’apparaît pas toujours comme une évidence, je me suis dis qu’un article pourrait permettre de lancer le débat et d’avoir votre avis sur le sujet !

Je précise d’emblée qu’il est inutile de me dire « je connais quelqu’un qui… » ! Je ne cherche pas à faire des généralités, évidemment qu’il y a des cas différents de ceux que je vais exposer si dessous. Mais pour les besoins d’un article (et pour éviter qu’il ne fasse 130 000 mots!), je suis obligée de faire quelques raccourcis. Cela n’empêche pas des hommes ou des femmes d’être différents dans la vraie vie !

Un positionnement différent sur la thématique « écologie »

De manière générale, l’écologie, peut-être sans le vouloir, réunit tous les clichés sur les hommes et les femmes.

Sur ce blog et mes réseaux sociaux, j’aborde beaucoup de choses en terme d’écologie mais plutôt dans une vision quotidienne : zéro déchet, cosmétique, ménage green, achat responsable, enfant, etc. Par contre, d’un point de vue professionnel, j’ai travaillé sur des thématiques tout aussi « écolo » mais différentes : les énergies renouvelables, l’économie circulaire, le changement climatique, la politique énergétique, etc. 

Résultat (et là je fais un gros raccourci mais je vous jure qu’on en est pas loin) : je ne parle quasiment qu’à des femmes dans le premier cas et qu’à des hommes dans le second cas. 

La slow cosmétique, le zéro déchet, la mode éthique, bref la sphère personnelle, quotidienne et familiale semblent concerner majoritairement des femmes. 

Les énergies renouvelables, la mobilité durable, la rénovation énergétique, bref la sphère politique, nationale ou mondiale semblent ne concerner que des hommes. 

Paye tes clichés ! Alors évidemment, c’est réducteur, surtout pour l’aspect masculin de certaines thématiques où il y a aussi des femmes qui sont mise en avant. Mais là encore elles sont plutôt dans des thématiques du changement climatique ou dans la biodiversité. Tous les articles que je lis sur la biomasse, l’énergie éolienne, la voiture électrique…sincèrement les femmes sont rares (et si elles existent, elles ont du mal à être mise en avant). Et sur ce blog ou sur instagram par exemple, j’ai vraiment très rarement des commentaires ou des questions de la part des hommes. Et vous savez le pire ? L’article de mon blog où il y a le plus de présence masculine et celui sur le mélange bicarbonate/vinaigre blanc où de nombreux hommes sont venus m’expliquer par a+b que j’avais tort vu que je n’étais pas scientifique…

Devenir plus écolo…une intérêt typiquement féminin ? 

Consommer plus durablement, utiliser des produits cosmétiques plus sains pour soi et ses enfants, nettoyer sa maison avec des produits moins toxiques, manger moins viande, etc. Cet intérêt pour un nouveau mode de vie m’apparaît souvent typiquement féminin sans que j’arrive encore à cerner l’explication. 

Quand j’en discute avec des amis masculins ou quand je vois mon « lectorat » (ou même celui d’homologues blogueuses plus suivies!), il y a vraiment un gouffre de différences dans l’intérêt et la curiosité sur ces sujets. 

Dans une conversation classique, si je commence à parler de gel douche par exemple et de leur composition pas clean dans la grande distribution, une femme cherchera souvent à savoir pourquoi, ce que j’utilise, si c’est bien, efficace, cher, où on le trouve, etc. Un homme posera parfois des questions mais plutôt dans une optique générale, de réglementation, de marketing, de coût…mais très rarement pour sa propre consommation. Je te raconte même pas si je commence à parler lessive maison ^^

Mais comme je le dis plus haut, je ne trouve pas l’explication. Je ne fais pas des généralités au point de penser qu’un homme n’en a rien à faire de la planète, de sa santé ou de celles de ses enfants ! Mais il semble y avoir une différence de champ d’intérêt où les hommes délaissent la sphère familiale et personnelle pour se concentrer sur les changements au niveau politique, juridique ou économique. 

Et j’avoue que ce constat n’est pas très agréable ! Il rejoint tellement de clichés sur les femmes qui s’intéressent au foyer, les hommes à diriger la société… Clichés que je pensais quand même un peu dépassés, surtout dans les générations les plus jeunes.

Devenir écolo, une tâche 100% féminine

C’est le deuxième point du sujet « égalité des sexes et écologie ». Et si le premier mériterait encore pas mal de comparaison pour savoir les raisons de ces différences, sur ce deuxième point, je vais être plus radicale et moins sympa. 

Listons quelques comportements pour avoir un mode de vie plus écolo. En vrac, dans le désordre et évidemment sans préjuger du côte « bien ou pas » : acheter en vrac, faire sa lessive maison, acheter frais et de saison (donc plus souvent), choisir des cosmétiques solides ou même faire ses cosmétiques, trouver des alternatives zéro déchet à certaines choses à la maison, trier ses vêtements et pensez à la mode éthique, faire ses produits ménagers, cuisiner plus souvent pour éviter les plats ou les gâteaux industriels, faire attention aux soins pour les petits, tenter les couches lavables, expérimenter l’allaitement, se mettre aux achats de seconde main, s’inscrire à la médiathèque, etc. Et je pourrais continuer encore longtemps !

Alors, maintenant regarde autour de toi, ouvres Instagram, Twitter, Facebook ou les blogs qui parlent de ces sujets, partagent leurs expériences, etc. : tu y vois des hommes ou des femmes ? 

Malheureusement, la plupart des tâches qui nécessitent une modification dans l’optique « écolo », sont encore des tâches très féminines. Je connais des tas de femmes qui se lancent dans le zéro déchet ou la slow cosmétique. J’ai besoin d’une seule main pour compter les hommes que je connais sur ces thématiques ! Et c’est même quelque chose qui ressort de vos propres commentaires, on m’a souvent dit qu’il y a avait des choses « que monsieur acceptait et d’autres moins….! » (la féministe en moi saigne quand je lis ce genre de parole mais je comprends…). 

Dans le meilleur des cas, les changements se font par la femme, avec l’homme dans une position « passive » : « attendons de voir le résultat et si c’est vraiment bénéfique« . En général le bénéfice se mesure en terme d’économie financière, de gain de temps ou de place. On est loin du bénéfice écologique.

Et dans le pire des cas, on me dit que certains changements se font contre ou du moins en opposition avec monsieur le conjoint. J’ai eu des tonnes d’exemple dans le zéro déchet où la femme déplore quand c’est le tour du mari de faire les courses puisqu’il ne suit pas du tout la logique zéro déchet et revient avec pleins de « conneries » (le mot est réellement utilisé par beaucoup!!). Le changement de produits dans la salle de bain posent aussi souvent plus de problème pour monsieur que pour les enfants. Sa position passive lui fait évidemment subir les changements imposés par madame. 

Je ne prétends pas avoir la vérité et il y a évidemment (et heureusement!) des contre-exemples. Mais pour être honnête, même chez moi, c’est un peu comme ça. L’amoureux me suis dans tout mais il a toujours besoin d’un temps d’observation, que je teste moi même avant de voir comment il peut se l’approprier. Je me demande souvent où on en serait si j’avais pas envie de me lancer dans tout ça, est-ce qu’il serait venu un jour avec un savon solide en me disant « tiens on essaye ça, c’est mieux que le gel douche tout cracra qui fait des déchets non?« . Et autour de moi, les rares hommes que je connais qui s’intéresse à ça sont…célibataires ! Il semble donc plus facile pour eux de s’emparer de certains sujets quand ils sont seuls qu’en couple ? 

Changer de lessive, essayer les couches lavables, passer à une routine cosmétique moins toxique et se lancer dans le zéro déchet…ça ne vient que rarement des hommes mais surtout – et pire – ça reste à la charge des femmes ! Et autant je prône que tous ces changements apportent une vie plus simple, plus saine, moins coûteuse, il y a quand même une phase d’adaptation qui nécessite parfois plus de temps à passer sur la cuisine, les courses, le ménage ou autre. 

Malheureusement, les courses, le ménage, les enfants…tout ça reste encore trop à la charge des femmes. Et l’adaptation que nécessite un mode de vie plus écolo revient alors naturellement à la femme. En charge de faire plus de cuisine, de trouver des produits sains pour les petits (et on parle même pas de l’éducation positive où là encore c’est majoritairement les femmes qui s’en occupent!).

Conclusion 

Evidemment, dans tout ça il y a des contre exemples ! Et j’ai envie de te dire « encore heureux » ! Mais je suis encore choquée par le manque de blogueur homme sur ces thématiques, de commentaires ou de questions de la part des hommes, etc. Et encore plus choquée quand on me dit devoir demander l’avis de l’homme ou ne pas pouvoir modifier quelque chose parce qu’il ne sera pas d’accord…

Je n’ai pas d’explication ni réellement de solutions. Peut-être que c’est une question d’éducation, d’habitude, de partage mal effectué aussi par les femmes, etc. Mais je trouve dommage de trouver des hommes avec une connaissance et un avis intéressant sur la politique énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique mais plus personne pour discuter des changements plus personnels pour réduire notre impact sur la planète.

Et pour finir, je dirais que l’inverse est assez juste aussi. Pourquoi les femmes ne prennent pas plus de place dans la sphère politique, économique ou scientifique ? Pourquoi on ne trouve que des experts masculins invités sur les plateaux pour parler du nucléaire et des femmes pour parler du zéro déchet ? 

Bref, l’écologie c’est bon pour la planète mais pas forcément pour l’égalité des sexes !

Un avis ? 

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20 Commentaires

  1. Elodise

    Article très intéressant, je suis entièrement d’accord avec toi !
    Le pire restant dans la maternité : il me semble que c’est Elisabeth Badinter qui déplorait que le succès des thématiques écologiques ajouté une pression sur les jeunes mères. C’est déjà à ce moment-là que le déséquilibre sur les tâches ménagères se creuse (pas en faveur de madame bien sûr). Lordqu’on ajoute à ça les injonctions des purées maisons, des courses bio et des couches lavables, c’est malheureusement sur la mère que ça retombe.

    Réponse
  2. Sakura

    Article intéressant ! Je n’avais pas pris conscience de cette différence d’approche mais mon expérience (vie privée et vie pro) soutient ton analyse… 🙁

    Réponse
  3. Anne-So -Ze Permalab

    C’est tellement vrai, que les hommes (en général, culturellement) privilégient leur confort à l’intérêt général ! Même les hommes qu’on pourrait penser « sensibilisés » à l’inégalité et l’injustice… Je pense que c’est le résultat direct de cette éducation/construction sociale qui dit que les femmes doivent se préoccuper du bien-être d’autrui en priorité (les gosses, la famille, les hommes) alors que les hommes n’ont à se faire aucun souci, car les femmes sont là pour s’occuper d’eux à leur place et dans l’intérêt de leur propre confort.
    La répartition hommes-public/femmes-privé dont tu parles correspond parfaitement à la tradition de « la femme à la maison qui s’occupe des gosses et des choses sans importance » et de l’homme qui, du fait de sa « virilité sociale » ne peut s’abaisser à s’intéresser à autre chose qu’aux « grands problèmes » de société. A mon avis, il y a certainement quelques femmes (même si elles ne sont probablement pas nombreuses) qui essaient de participer sur le plan global/public, mais elles ont face à elles le patriarcat qui n’a pas du tout envie que les femmes prennent la parole, construction sociale oblige…
    Je pense que tu devrais lire l’essai « Beauté fatale » de Mona Chollet ; c’est vraiment très instructif sur la répartition des rôles sociaux et jusqu’où vont les impératifs patriarcaux. Ça formalise pas mal de choses aussi sur lesquelles on n’arrive pas toujours à mettre des mots…
    Merci pour ton article en tout cas 🙂
    Belle journée !

    Réponse
  4. doublerose

    je ne peux que partager ton point de vue. J’avais fait un post sur mon blog que la question. Le zéro déchet en particulier semble investit uniquement par des femmes (il suffit de voir les réseaux sociaux) et celles-ci se plaignent parfois du fait que ça leur demande plus de temps en cuisine notamment et que de fait elles augmentent leur temps ménager. Les messieurs ne semblent pas concernés (alors oui, il y a des contre-exemple, ceux qu’on m’a servi en commentaires « chez moi on partage tout à 50/50! » mais il suffit de lire les réseaux sociaux sur la question pur réaliser que le public est essentiellement composé de femmes qui tirent le ménage vers le ZD, l’écologie du quotidien .

    Réponse
  5. Eloïse

    Article très intéressant, et finalement assez logique : si ce sont les femmes qui ont plutôt la charge de « tenir la maison » (ménage, cuisine, courses…), les efforts écologiques dans ce domaine vont leur revenir. Les hommes qui ne s’intéressent pas au ménage ne vont bien sûr pas se mettre à la recherche d’alternatives, et c’est bien dommage car les grands débats sur les énergies renouvelables, l’économie circulaire, le changement climatique, la politique énergétique sont très intéressants et essentiels, mais nous paraissent assez lointains, alors que c’est par des gestes quotidiens à notre échelle que nous pouvons changer les choses, et c’est tout aussi important, mais forcément les sujets liés au foyer et à la maison ne sont jamais très valorisés…
    Par contre, j’aurais juste une remarque quand tu dis que certaines femmes doivent « demander l’avis de l’homme » ou ne peuvent pas modifier quelque chose sans son accord. Je comprends ce que veulent dire ces femmes, et je pense que c’est plus complexe que cela, j’espère bien qu’elles n’attendent pas l’autorisation de leurs conjoints pour faire ce qu’elles veulent. C’est juste que quand on vit à deux, tout est affaires de compromis, les problématiques du foyer se discutent à deux (d’autant plus quand on a un homme qui fait la cuisine et le ménage !), donc forcément il faut trouver un terrain d’entente, et si Monsieur n’est pas très chaud pour changer la manière de faire les courses ou de consommer, il faut trouver un juste milieu et un compromis et ne pas imposer à l’autre des changements dont il ne voudrait pas 😉

    Réponse
  6. Chutmamanlit

    Olala, comme tu as hélas raison. Je suis contente de compter 1, 2, 3 contre exemples dans mon entourage, mais n’est-ce pas justement ridicule de pouvoir les compter sur les doigts d’une main, alors que si je comptais les femmes qui s’intéressaient à ces problématiques, je n’aurais pas assez de doigts !
    Et je constate que sur les domaines de l’écologie « masculins », je n’y connais rien de rien, je suis vraiment restée dans la sphère du privé.
    La bonne nouvelle, c’est qu’en prendre conscience, c’est déjà une première étape ! Peut être que les choses vont évoluer dans les années qui viennent, maintenant que les sujets se démocratisent (et que l’urgence de faire autrement devient de plus en plus palpable…)

    Réponse
  7. dominique

    Bonjour,
    Ton article est très intéressant, et il montre bien le chemin qu’il reste à parcourir pour mieux équilibrer les choses entre masculin et féminin. Et c’est bien dans l’air du temps et ce qu’il se passe, car nous sommes nombreux-ses à faire bouger les lignes. Et cette fois je pense que l’équilibre est à trouver ensemble, dans un esprit de cocréation, et non plus dans un pour/contre.

    Réponse
  8. Adele Eastmacott

    Merci pour cet article. Tu mets le doigt sur quelque chose que je percevais sans comprendre. J’ai la chance de vivre plutôt avec une exception, mais c’est vrai que j’entends très peu d’hommes parler de lessive maison ou d’écologie dans la sphère domestique. C’est sûrement le résultat d’années de partage des tâches qui ont abouti à ce que les femmes se sentent responsables du foyer et que les hommes se soient orientés vers des métiers scientifiques où ils peuvent aborder le sujet … Mais en 2018, c’est un peu facile de se cacher derrière le système.

    Réponse
  9. Irène

    Clairement, étant donné que les efforts écolo concernent essentiellement la sphère domestique, on retrouve la bonne vieille division hommes-femmes sur ce point, qui nous confirme qu’il y a beaucoup de boulot encore… Même dans des couples où l’homme se sent concerné, a des convictions féministes etc (ça ne fait pas tout !). Pareil pour la santé ceci dit, quand il s’agit du soin, les femmes sont à l’initiative. Ton article fait écho à un autre article du blog Double rose sur le zéro déchet face au féminisme… tu l’as lu ? Si ce n’est pas le cas, je pense que ça vaut le coup que vous échangiez ! (j’ai mis le lien dans le dernier article de mon blog, il est au début de l’article)

    Réponse
  10. Maëva's Mapa Mundi

    Article très intéressant, merci pour le partage. Il est vrai qu’on peut faire face à pas mal de clichés et que la gente masculine se retrouve parfois à l’écart de cette cause…merci pour les réflexions!
    http://maevasmapamundi.wordpress.com

    Réponse
  11. Sarah

    Mais ne penses-tu pas qu’il y a d’autres domaines que ceux que tu as cités, et qui reviennent souvent aux femmes, pour faire avancer les choses vers le durable à son niveau, dans son foyer? Choisir le déplacement à vélo et faire les aménagements nécessaires pour (y compris la carriole pour les enfants! ) choisir un contrat énergétique vert, choisir une voiture peu consommatrice, choisir des vacances un peu plus nature, faire attention à la provenance des objets achetés, construire ses propres meubles…. Tout ça chez moi a été fait par Monsieur! Alors oui nous avons encore une répartition un peu stéréotypée des rôles, et on y réfléchit, mais tout ça pour dire que ces Messieurs peuvent être aussi impliqués pour l’écologie de la maison, mais en effet sous un angle d’approche un peu différent! Et pourquoi est-ce que nous les femmes (dont moi) ne sommes pas plus actives sur ces sujets, hum?

    Réponse
  12. L'idée dans le bocal

    Bonjour Julie,
    c’est vrai que la tendance Zéro Déchet c’est plutôt un truc de fille malheureusement, il n’y a qu’à voir toutes les femmes qui ont trainé leurs maris au défi de l’agglo 😀
    Heureusement par contre que ces messieurs s’y intéressent de plus en plus ! C’est ce qu’on remarque de notre côté en tous cas.
    Charlotte & Marie

    Réponse
  13. lathelize

    as-tu écouté le passionnant podcast de Cause à effets sur France Culture, en date du 30 avril dernier? L’invitée était Pascale d’Erm qui a écrit un livre s’intitulant  » Soeurs en écologie » qui explique pourquoi les femmes sont plus concernées que les hommes ( et elle parle aussi de sororité et de féminisme).
    ((et chez nous, les changements sont co-portés: en général, ,j’amène une idée et Amaury fait avancer de manière radicale. Par exemple, on faisait nos courses en bio et en vrac si possible. Amaury a étudié quelle enseigne appartenait à qui, qui avait les engagements les plus solides et a boycotté toutes les enseignes sauf biocoop où il prend presque tout en vrac puisque c’est lui qui fait les courses.)

    Réponse
  14. Bordelaise By Mimi

    Hello!
    Merci pour ce post très intéressant. Ce parallèle entre féminisme et écologie met effectivement en lumière une différence Homme /Femme. Alors bien sure, c’est une généralité. Et je comprends aussi que tu fasses des raccourcis pour éviter un post à rallonge. Mais bien qu’aillant un amoureux très investi dans les tâches ménagères, l’idée du zéro déchet, du bio ne lui était pas venu à l’idée. Et quand j’ai commencé à lui en parler, ce n’a pas été un déclic. Comme tu le soulignes justement, le déclic écologique vient surtout des femmes et cela se voit beaucoup sur les réseaux sociaux. Reste à convaincre la gente masculine et surtout nos (futurs) enfants que l’écologie concerne la planète et est donc l’affaire de tous 🙂
    Bisous et bonne soirée,
    Mimi

    Réponse
  15. Annabelle

    Je pense qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Que les femmes s’intéressent plus à certains domaines de l’écologie est un fait et c’est le cas aussi dans d’autres domaines.
    Mais, même si certains hommes sont fans de mode et de cosmétiques, c’est loin d’être la majorité, en général ils s’en fichent. Le mien n’utilise qu’un gros cube de savon Rempal Latour pour se laver et un shampoing (même pas de déo car il n’a pas une transpiration forte). Donc si tu veux, les cosmétiques c’est le dernier de ses soucis. Pareil pour la mode.
    Par contre, il me conseille quand je me lance dans la fabrication d’un produit cosmétique ou de ménage. On échange nos connaissances et notre point de vue. C’est moi qui fait la liste des courses (et donc le menu) mais c’est lui qui va faire les courses parce que je n’aime pas ça. Pendant ce temps là, je fais le ménage parce que je trouve ça moins chiant. Tout ça pour dire que si les femmes se cantonnent dans certaines tâches, c’est aussi parce que ça les arrange ou parce que c’est moins pénible. Mon homme préfère faire les courses, même si c’est pas non plus sa tasse de thé parce que porter des packs d’eau c’est lourd et lui il peut en ramener plusieurs d’un coup, pas moi. Je cuisine parce que ça me donne la possibilité de choisir les plats que je fais, par contre c’est mon homme qui tond la pelouse parce que pour moi c’est une corvée. Tu vois, les femmes ne sont pas toujours des victimes dans ce « système », je dirai même qu’elles tirent plutôt bien leur épingle du jeu, quand elle sont habiles !
    Les hommes ont un esprit pragmatique et pratique et plus de force physique, laissons-les faire ce pourquoi ils ont été conçus !
    Les femmes sont plus sensibles et plus intuitives, investissons les domaines que nous savons maitriser et reprenons le pouvoir ne serait-ce que sur notre quotidien.
    Femmes et hommes sont différents mais complémentaires. Faisons équipe pour être plus forts.
    Attention, sous prétexte d’égalité nous les femmes risquons de nous retrouver dans de fâcheuses postures (que dirais-tu si on te disait de monter sur un pylône d’une ligne à 400000 Volts pour aller le repeindre par égalité des sexes ? Dans ce cas, je préfère encore faire le ménage, lol !

    Réponse
  16. Clem

    Coucou! Je débarque tout juste sur ton blog et BIM, THE article quoi! Alors, grâce à mon conjoint, je vais (je pense) pouvoir donner quelques raisons (qui ne sont pas des excuses, hein!)
    Monsieur fait pas vraiment parti des écolo mais plutôt de l’autonome: faire tout par soi-même et rien en indus. Sauf que Monsieur vient d’une famille cliché patriacale: la femme fait le ménage, s’occupe des enfants, l’homme sur le canap’ et râle pour qu’on lui apporte à manger. Les enfants n’aident pas.
    Il n’est pas un cas isolé puisque ce mouvement d’être autonome est connu, un mouvement quoi. Pour la famille patriacale, pas de commentaire.
    Donc, tout ce qui va être ménager, Monsieur ne fait… RIEN. Et le peu qui fait, comme il s’y interesse pas, il le fait mal (genre, acheter rillettes, poisson, knaki etc quand je lui dis que je veux devenir végétarienne. hum.). Par contre, il récupère tout! Du trognon de céleri qui va faire repousser à des anneaux jetés à son travail qui sont devenu une superbe suspension pour plante. C’est simple, ma poubelle est remplis toutes les 2-3 semaines.
    Je pense juste que l’écologie subit comme le reste la misogynie. Le problème c’est que écologie ou pas, les tâches ménagères seront juste mal faites (je grossis le trait, mais comme mon commentaire va être long).
    Autre raison: notre cerveau! Voui voui. Une femme a des connexions neuronales dans la même hémisphère (enfin une majorité de connexion) quand l’homme c’est inter hémisphère (perpendiculaires au connexions de la femme donc). La résultante c’est qu’on est donc plus programmée sur le social et sur le prendre soin des autres (et donc d’une maison). Les hommes sont eux plus reculés avec une vision plus globale mais sans empathie. Disclaimer: ces connexions sont en partie innée (de naissance) mais aussi assimilé par l’éducation (d’ou le fait que le « genre » n’existe pas vraiment, chacun à un pourcentage « homme » et « femme » différents). Comme il y a un facteur d’éducation, ils n’y a plus d’excuse, aujourd’hui pour que les hommes ne s’y mettent pas!
    Mais cela explique aussi scientifiquement le pourquoi les femmes sont plutôt dans la vie de tous les jours et les hommes sur l’industrie écolo. De plus, étant ingénieure, je sais que le domaine des énergies renouvelable sont saturés d’homme et fermé aux femmes (comme l’aeronautique, mon domaine) car c’est une technologie nouvelle « et que du coup, les hommes sont meilleurs dans les technologies nouvelleuuuh! ». L’intérêt c’est la money money et non pas le côté écolo. 🙂
    Bref, pour ma part, je pense surtout qu’on retrouve cette inégalité homme femme dans l’écologie au même titre qu’ailleurs.
    Bisous

    Réponse
  17. Raphael

    Bonjour
    C’est quand même assez réducteur. Mais je n’en vais pas polémiquer.
    Je retourne à mon ménage 100% green pendant que ma copine dort encore.
    Bises et merci pour votre blog et astuces
    Raphaël

    Réponse
  18. Raphael

    Bonjour
    C’est quand même assez réducteur. Mais je ne vais pas polémiquer.
    Je retourne à mon ménage 100% green pendant que ma copine dort encore.
    Bises et merci pour votre blog et astuces
    Raphaël

    Réponse
  19. Julie

    Le but n’était pas d’être réducteur…c’est évidemment pour ça que j’ai expliqué que je devais un peu généraliser pour les besoins de l’article. Il y a beaucoup d’exceptions mais c’est pas en prenant les exceptions que l’on fait avancer la majorité ! Ca n’empêche pas que certains hommes, comme vous avez l’air, s’occupe de tâches « écolo » à la maison mais malheureusement ce n’est pas ce à quoi la majorité est confrontée, pour preuve le nombre de messages reçus regrettant le poids de ces nouvelles tâches…

    Réponse

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