Consommer mieux…c’est plus cher !

Juin 1, 2017 | Écologie, Humeurs | 24 commentaires

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On entends partout qu’il faut consommer mieux, plus responsable, plus éthique ou écologique. Bien sûr, on peut être sceptique, voir pas du tout concerné. Mais dans la majeure partie des cas, les gens savent qu’il faut faire des efforts pour consommer mieux. 

A priori le problème vient surtout du « comment » : par quoi commencer, quoi privilégier, etc. C’était un peu l’objectif de mon blog, vous présentez plusieurs astuces ou idées pour consommer plus responsable. Mais force est de constater qu’il demeure souvent un problème majeur : le prix. 

Ca fait longtemps que je voulais vous en parler et finalement je vous en ai déjà parlé plusieurs fois. Mais j’ai eu l’idée de finir cet article hier, après le lancement de Numéro 7, la marque de Coline du blog Et pourquoi pas Coline? Sur les réseaux sociaux, une grande partie des commentaires soulignaient les prix élevés de sa collection. Parfois exprimé de manière gentille, parfois un peu plus virulent comme s’il y avait « arnaque » quelque part. 

Ces critiques ne s’expriment pas que sur sa marque. Toutes les marques made in France, les petits créateurs, les labels écologiques mais aussi l’alimentation bio ou locale : très souvent les gens regrettent le prix. Et ce n’est pas toujours méchant, c’est souvent accompagné d’un « j’aurais adoré mais ce n’est pas accessible », « j’aimerais bien mais mon niveau de vie ne me permet pas d’acheter comme ça ». 

Alors bien évidemment, rappelons que oui, dans la majeure partie des cas, produire mieux, c’est produire plus cher.

Pour de nombreuses raisons qui peuvent se cumuler :

  •  toutes les choses produites en France coûte plus chères qu’en Chine parce que les entreprises ne sont pas soumises aux mêmes charges.
  •  choisir avec soin l’entreprise de fabrication présente un coût supplémentaire parce que les conditions de travail y seront supérieures (donc le prix aussi), cela nécessite souvent d’y aller, de contrôler, etc. 
  • produire en petites quantités coûtent plus cher qu’en grande quantité (le principe du coût dégressif). Et une petite structure doit répercuter ses coûts de fonctionnement plus fortement sur le prix des ventes puisqu’elle absorbe moins de volume de vente. Idée qu’on oublie souvent mais les budgets relatifs à la publicité, au graphisme ou à la logistique sont un gouffre pour les petites entreprises. 
  •  produire écologiquement présente un coût pour les entreprises qui sont obligées de faire des dépenses supplémentaires pour réduire leur pollution, utiliser des énergies renouvelables ou des matières innovantes. 
  •  l’agriculture biologique subit des coûts supplémentaires par rapport à l’agriculture traditionnelle puisque les rendements ne sont pas les mêmes (plus petites surfaces, moins de pesticides contre les attaques des cultures, culture plus lente, moins productive, etc.). Je ne vous parle même pas des conditions financières pour accéder à un label biologique ou autre, souvent inabordable pour des petites structures. 

Ce ne sont que quelques idées, il y a encore bien d’autres raisons qui expliquent cela. Mais en gros, si Zara arrive à vendre un débardeur à 20€ alors qu’il sera à 65€ chez Numéro 7, ce n’est pas le bénéfice du deuxième qui est supérieur. Zara produit en très grande quantité, donc à moindre coût, avec des matières fabriquées dans des pays qui n’ont pas la même réglementation (du travail, des impôts, etc…), et tous les frais annexes de fonctionnement de la marque ne représentent plus grand chose pour un seul type de débardeur. 

Si vous voulez un débardeur avec un tissu français, fabriqué au sein de l’Union européenne, dans des conditions décentes et par une petite marque qui porte des valeurs responsables, vous faites exploser le coût initial, sans même augmenter la marge de bénéfice. A être vraiment franche, la marge de Zara sur son débardeur a de grandes chances d’être supérieure à la marge de Numéro 7. 

Mais (oui il y a toujours un mais!), cela n’enlève en rien qu’on a pas forcément 65€ à mettre dans son débardeur ! En tout cas, a priori c’est compliqué pour un salaire moyen en France. Le salaire médian en France s’établit à environ 1730 euros. Sur ce salaire, il y a quantité de frais fixes : loyer, nourriture, impôts, téléphone, transport, frais scolaires, etc…Je ne ferais pas de calcul exact mais même sur ce salaire moyen, il ne reste pas énormément pour les loisirs et autres achats. Et c’est le salaire moyen, cela veut dire que la moitié de la population est en dessous. Il y a aussi des différences entre les lieux d’habitation, il est évident qu’à Paris, le budget loyer explose. 

Donc imaginons qu’il vous reste moins de 100€ pour acheter un vêtement ou que votre budget alimentaire ne doit pas dépasser 100€ par semaine. Il est évident que l’achat de made in France ou de bio réduit considérablement votre pouvoir d’achat. Si vous avez 50€ à dépenser au mois pour un vêtement, vous ne pourrait même pas acheter le débardeur de numéro 7. 

Je suis consciente de ce problème. Moi même, je me situe en dessous du salaire moyen. Mais alors comment font les gens (et moi-même) pour acheter plus responsable ? Mis à part des bourses mieux dotées, on est tous soumis aux mêmes contraintes financières.  

Faire ses courses en supermarché et acheter ses vêtements chez Zara ou H&M, c’est pouvoir consommer très régulièrement et souvent au dessus de nos besoins. C’est pouvoir repartir de H&M avec 4 articles sans avoir dépasser les 50€ ou acheter 4 sortes de yaourts différents sans exploser son budget. 

Attention spoiler : on ne dépense pas « responsable » comme on dépense « traditionnel » ! 

Justement parce que ça n’a pas le même prix ! Parfois, faut revenir à la logique : si c’est plus cher, j’achète moins.

Reprenons l’exemple de notre débardeur. Il fut un temps où à l’approche de l’été, j’avais envie d’acheter de nouveaux hauts pour l’été. Forcément, vu mon budget d’étudiante, j’allais chez Zara, H&M ou Pimkie  les jours de disette (quoique maintenant les prix se sont alignés). Je devais en avoir pour grand maximum 50€ et de quoi regarnir mon armoire. Pour recommencer invariablement l’été d’après…

Cette année, vu ma réflexion sur le minimalisme, j’ai eu besoin de peu d’achats. Un joli teeshirt noir et un débardeur peplum. J’ai alors vendu plusieurs de mes vêtements pour pouvoir m’acheter le teeshirt Stockhlom de la marque Les Sublimes à 45€. Il me restait peu pour le débardeur que j’ai fini par trouver chez Kiabi (contre toute attente!). Résultat, j’ai dépensé à peu près la même somme pour deux fois moins de vêtements. 

Acheter responsable, c’est arriver à comprendre qu’il faut acheter moins mais mieux. Prendre le temps d’économiser, profiter des anniversaires, revendre, et surtout identifier ses besoins. 

Vous savez quoi, je trouve le débardeur de numéro 7 très joli mais je n’en ai pas besoin. Par contre, j’ai vraiment besoin d’une jolie veste et j’adore celle de la marque. Vu le prix, il est évident que je ne peux pas me l’acheter dans l’immédiat. Mais avec encore un peu d’argent de la vente de mes vêtements non portés, un peu d’économie ces prochaines semaines et sans doute un coup de pouce de mon anniversaire, je pourrais sans problème me l’offrir. Par contre, oui entre temps, je n’aurais pas acheté grand chose d’autres ! 

Même débat pour l’alimentation mais j’avais déjà un peu abordé la question dans cet article. Ne faites pas vos courses en magasin bio comme au supermarché. Arrêtez la tentation des nouveautés, des aliments marketing ou de la peur du manque. 

En fait, pour consommer mieux, il faut réapprendre à consommer. On n’achète pas chez Zara comme chez Numéro 7. Comme on achète pas au marché comme en supermarché. C’est un paradoxe que de vouloir avoir les deux. Sinon, imaginez bien que les prix ne seraient pas les mêmes, chez Zara comme chez numéro 7 !

On est tous d’accord pour dire que les entreprises ne peuvent plus polluer l’atmosphère comme avant. C’est un peu la même chose pour nous, la prise de conscience écologique nous montre qu’on ne peut plus consommer comme avant. La modification des comportements est longue, je vous l’accorde mais c’est assez libérateur de ne plus se sentir victime de la surconsommation, du marketing, des modes.

Prendre le temps et réfléchir, c’est une nouveauté dans nos sociétés où tout va vite et où tout est jetable.

Quelques conseils pour pouvoir consommer plus responsable : 

  • établir un budget (loisirs, alimentation,etc) même si c’est un budget peu précis. C’est toujours bien d’avoir une idée de votre pouvoir d’achat, en dehors des frais fixes.
  • avoir des objectifs d’achats « raisonnables » : « avant l’été, je voudrais me trouver une robe et une paire de sandales » et non « tiens je vais voir ce qu’il y a chez Zara« . C’est la meilleure façon de ressortir avec 10 fringues que vous ne remettrez jamais et effectivement de ne plus avoir de budget pour des achats plus onéreux. 
  • revendez vos vêtements non portés et faites vous payer sur Paypal. Vous aurez ainsi une cagnotte « virtuelle » pour faire des achats un peu plus onéreux mais plus responsables, sans toucher directement votre compte en banque.  
  • traquez les promos, les soldes, etc…Aussi bien dans l’alimentaire que pour les vêtements. 
  • faites des compromis. Si vous avez le budget pour un teeshirt en coton bio, vous n’avez peut être pas de budget pour des chaussures vegan fabriquées en France. Ce n’est pas grave, commencez là où pouvez commencer. 
  • avoir des priorités : le made in france, le bio, l’éthique, les petites structures…souvent on ne peut pas tout privilégier en même temps. Choisissez ce qui vous tient à coeur en priorité, vous vous améliorerez petit à petit.
  • si vous n’arrivez pas encore à voir comment acheter plus cher, faites le calcul sur un mois de toutes vos dépenses vestimentaires. Ce n’est pas toujours le cas, même souvent 10€ + 10€, et on arrive vite au 65€ nécessaires pour ce fameux débardeur. 
  • d’ailleurs traquez les petites dépenses inutiles qui pourraient augmenter votre budget : papeterie, magazines, bouquet de fleurs, maquillage, etc. Avec un budget limité, on ne peut pas tout avoir. C’est pas fun mais c’est comme ça. Alors si vous voulez consommer mieux, il va falloir réorienter vos dépenses. 
  • partager ! Pourquoi ne pas acheter une pièce plus chère en commun avec une amie qui fait la même taille ? 

 Voilà quelques idées, j’attends bien sûr vos propres idées sur le sujet ! C’est difficile pour vous d’acheter plus responsable ? Ou d’acheter moins ? 

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24 Commentaires

  1. Stéphanie - Il Etait Une Fois... Cocotte

    Je suis tout à fait d’accord avec toi!
    Le made in France coûte plus cher et c’est normal pour toutes les raisons que tu as invoqué, je ne comprends pas les gens qui n’arrivent pas à intégrer ça, c’est pourtant logique.
    Bon je me situe bien en dessous du salaire moyen ^_^, j’ai commencé par quitter les supermarchés pour aller au magasin bio et je ne m’en plains pas. J’achète peut être moins de choses mais j’achète l’essentiel. Par contre j’ai dû mal à consommer responsable côté dressing mais j’achète moins c’est déjà ça.
    Bisous

    Réponse
  2. Kat

    Merci pour cet article fort intéressant ! Pour ma part je gagne également moins que le salaire médian et on a un enfant à charge ce qui change la donne comparé aux années childfree ! Je fais comme toi, je réduis les dépenses inutiles, j’achète peu de magazines, j’amène mon repas au travail (+ sain – cher) et pour les vêtements pareil je me pose la question : est ce que j’en ai besoin ?, finie la surconsommation chez H et M et les autres. Pour la bouffe j’ai un peu du mal à attendre d’avoir fini de vider les placards 😉 Et dis moi tu revends où tes vêtements ? Bonne journée !

    Réponse
  3. Maïté DM

    Ton article est super ! Je suis également convaincue qu’on a perdu l’habitude de payer le vrai prix des choses. Personnellement, je ne regarde pas trop à la dépense niveau alimentation et privilégie le bio et les bons produits. Mes meubles ont été acheté en seconde main, et j’achète assez peu de vêtements (pour prendre ton exemple, je ne suis JAMAIS sortie de chez Zara avec 10 vetements que je ne porte pas… je suis consciente que je dois avoir plus de vêtements que j’en ai reellement besoin mais je porte tout et trie souvent)
    Par contre, meme si je trouve ça super, je n’ai vraiment pas les moyens de m’acheter des vêtements de petites marques éthiques made in france. Je pourrais le faire, mais ça ne me laisserait plus d’argent pour les voyages et loisirs et me frustrerait énormément… du coup meme si j’achète en fast fashion, je privilégie les pieces classiques et les matières naturelles je me dit que c’est mieux que rien 🙂

    Réponse
  4. Alessia

    Hello !
    J’aime beaucoup ton article, c’est très vrai, en tout cas sur les points que tu as abordés. Quand j’étais, pour faire simple, « à la dèche », j’arrivais tout de même à consommer un minimum responsable grâce au zéro déchet, au fait maison, à la reprise des vêtements, etc. Désormais, j’ai un petit salaire (bien loin du salaire moyen), et j’essaye un maximum de consommer responsable… Surtout avec le seconde main. Il me semble que ça n’a pas été cité dans l’article, ou alors j’ai mal lu ^^ De ce fait, j’ai pu m’acheter une paire de baskets d’une marque eco responsable mais très chère pour mon salaire en neuf sur un site de revente de vêtements. C’est aussi un moyen de consommer responsable en sachant ce qu’on veut acheter.
    Je te souhaite une très bonne journée 🙂

    Réponse
  5. Charlotte

    Coucou je me permets de te répondre pour la revente de vêtements: le bon coin (et c’est valable pour tout objet) et sinon plus spécialisé dans les vêtements pour femme : vinted qui est très bien !
    C’est un très bon moyen de faire circuler ses affaires et de pouvoir investir dans des pièces plus éthiques !

    Réponse
  6. Chutmamanlit

    Hello,
    J’espère ne pas me tromper en pensant que tu te trompes sur un aspect de tes calculs : tu ne veux probablement pas parler du salaire moyen (qui est une moyenne de tous les salaires) mais du salaire médian : celui qui est tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l’autre moitié gagne plus. Et tu verras, il est sacrément différent du salaire moyen : 1 653€. D’un coup, je me retrouve dans la moitié des Français « riche » (et pas si on prend en compte le salaire moyen), et ça me parait plus cohérent !
    Sinon, je suis en tout point d’accord avec ton article. Je suis actuellement à la recherche d’une ou deux pièce « éthique » pour l’été. Idéalement un pantalon et un teeshirt en lin. La tâche est tellement ardue (trouver quelque chose qui me plaise, qui ne dépasse pas la barrière psychologique de 100 boules le teeshirt quand même, etc) que je crois que je ne suis pas prête de l’acheter. Du coup, je suis balèze dans la partie « consommer moins » de ma démarche « green » 😀 (Par contre, j’espère que ça ne va pas finir en «Mon dieu, il me faut VRAIMENT un nouveau haut, allez, tant pis, on prend le premier venu de chez Zara» !).

    Réponse
  7. Kat

    Merci Charlotte pour la réponse effectivement je vais parfois sur Vinted!

    Réponse
  8. Sophie (ma conscience écolo)

    je suis daccord avec toi sur le sujet ! En matière de mode éthique, le prix est souvent le juste prix, mais parfois ce n’est pas le prix que l’on peut mettre… Bravo pour ton article, ça fait réfléchir !

    Réponse
  9. Marion

    Merci beaucoup pour cet article ! Plus j’y pense, plus je suis persuadée
    que c’est le changement des habitudes de consommation qui permet de
    payer plus cher des choses de meilleure qualité.
    Pour les vêtements, j’aime bien calculer le « cout par utilisation ». Exemple : pour un t-shirt très original h&m acheté 10€, j’évalue que je le mettrai pas trop souvent donc environ 10 fois par an et qu’au bout d’un an, je n’en voudrai plus ou alors il sera tout déformé/plus mettable. Donc 1€ par utilisation. Pour un t-shirt « éthique » à 40€ mais plus intemporel et de meilleure qualité, je pense que je le mettrai environ 40 fois par an et qu’il durera au moins 4 an. 25ct par utilisation. Le t-shirt à 40€ est plus « rentable ». Ca révolutionne la façon de faire les courses 🙂 (en vrai, je fais pas de calculs savants dans les magasins hein ^^, mais je me pose vraiment la question quand je me trouve devant une grosse somme pour un achat un peu au dessus du budget « classique ») : combien de fois je vais le mettre et combien de temps ça va durer ?
    Et d’ailleurs, ça m’aide pour presque tout, pas que les vêtements.
    (du coup je découvre votre blog… et bravo !! 🙂 ).

    Réponse
  10. Gaëlle

    Bonjour,
    excellent article et je suis vraiment d’accord avec ce que tu y exprimes. J’applique vraiment ma triplette favorite: moins, mieux et porter tout ce que j’ai! J’achète une belle pièce uniquement quand j’en jette/donne/recycle une et j’attends parfois un an pour un truc dont j’ai très envie (je mets les sous de côté quoi) ….Un jean ekyog par exemple :-p

    Réponse
  11. Kat

    ça me plait bien ce concept de calcul 🙂

    Réponse
  12. Koalatagada

    De mon côté je gagne même moins qu’un smic actuellement , étant dans la vente pour du semi Luxe souvent quand je vois les prix pour les matières et le lieu de fabrication ça me rend dingue .
    Malheureusement avec mon petit budget même si j’ai un peu de côté je peux pas acheter du made in france ( il reste les concours insta qui permettent parfois d’avoir un jolie cadeau de se genre ) mais je réduis j’achète de moins de vêtements et souvent en soldes ( parce que quand je vois les marges qu’ils se font même chez mango jai pas envie d’acheter 50€ un pantalon qui des la première démarque va déjà à être à moins 50 et il feront encore des bénéfices ) pour l’alimentation je fais au mieux je mix comme je peux le bio et le pas bio et lorsque l’on est en vacances en bretagne on a achete le plus possible sur le marché .
    Il y a que notre chat qui mange 100% bio avec ces croquettes ^^

    Réponse
  13. Julie

    Je viens de modifier la référence au salaire médian. A priori il s’élève à 1772 euros aux dernières études !
    Pour ton teeshirt en lin, tu as parfois des soldes chez ekyog qui fait des jolis teeshirt en lin ! Ou chez La révolution textile ? Tu as aussi des petites marques sympas sur etsy comme Not perfect linen !

    Réponse
  14. Julie

    Coucou, je revends un peu sur instagram ou sur vinted. Sinon à des copines ou lors de vide dressing dans ma ville. Mais je finis toujours par donner la grande majorité 😉

    Réponse
  15. Julie

    Effectivement il y a plusieurs manières d’acheter responsable. Même sans acheter éthique, réduire sa consommation est TRES bénéfique au niveau environnemental !

    Réponse
  16. Julie

    Bien entendu acheter d’occasion permet de réduire l’impact de chaque vêtement. C’est souvent une solution que je préconise dans mes articles 😉
    Là il s’agissait uniquement de commenter la phrase « c’est trop cher » qu’on entend pour chaque produit bio, made in france ou éthique. Le prix s’explique et ne pourra sans doute jamais diminuer beaucoup, il faut donc réorienter son budget !

    Réponse
  17. Julie

    Je pratique aussi ce calcul! On l’appelle le « cost per wear » et c’est hyper pratique pour se décider lors des achats ! Charlotte du blog Balibulle a fait de nombreux articles sur le sujet, c’est hyper intéressant! (je crois même avoir un article sur le blog!)

    Réponse
  18. Julie

    lol beaucoup de gens donnent en priorité du bio à leurs animaux, c’est rigolo!
    Et tu as bien raison d’attendre les soldes dans les marques classiques. Moi j’y fais surtout attention pour les achats un peu « mode » qui ne risquent pas d’être vraiment rentabilisé!

    Réponse
  19. La Pause Thé

    Hello Julie ! Très intéressant cet article dans lequel je me retrouve totalement ! Personnellement les habits représentent le plus gros souci dans ma démarche minimaliste (bien que j’essaye d’y remédier haha). J’arrive très bien maintenant à identifier mes besoins, et pour cet été je n’ai racheté qu’un short et une combinaison et pour le moment je n’ai besoin de rien d’autre à part un chapeau de paille mais… j’ai encore un petit souci entre prix/quantité/qualité, pour reprendre ton exemple, quand je vois ce que je peux acheter pour 65euros, ça me bloque. C’est bête mais j’ai encore du mal à passer à l’action. Ca ne veux pas dire que je vais courir chez Zara dépenser pour 65euros de fringues pour compenser ou me dire « j’ai fait une affaire »: non, car je n’achète que ce dont j’ai besoin. Mais psychologiquement, ça bloque, je ne saurais l’expliquer. Et pourtant je me promène souvent chez Ekyog, un des seuls magasins éthique de ma ville, mais je n’achète jamais…et je me dis souvent « ce vêtement est magnifique en plus d’être éthique mais…ce n’est pas raisonnable, tu as vu le prix pour un débardeur! ». Ca me paraît encore inconcevable c’est bizarre…Il va falloir que je travaille encore là-dessus et que je travaille sur ces blocages qui sont sûrement liés 1) au fait qu’on s’est fait à avoir tout pour pas cher 2) à mon éducation: comme tu l’expliquais, on fait plusieurs tenues avec cette petite somme d’argent. Bref, tout ça pour dire que, j’achète moins, mieux, selon mes besoins, ma morphologie, ma palette de couleurs, il ne me reste plus qu’à faire sauter ce dernier verrou 😉

    Réponse
  20. Elise

    Coucou, pour moi la grosse étape a été le fait de ne plus considérer les vêtements comme des choses consommables (comme un soda en terrasse) mais comme des vrais objets ayant un usage (… comme une casserole) . Avec la fast fashion, je pratiquais le shopping en tant qu’activité de détente, le but était de s’amuser et pas d’acquérir un vêtement pour le porter après. D’ailleurs beaucoup de marques nous le présentent comme ça : « faites vous plaisir », et nous proposent de racheter tout à chaque saison. On oublie à quoi un vêtement est censé servir. (À mon sens, dans un pays riche, le besoin numéro un est de se présenter correctement.) Quand jai réalisé ça, ma consommation a drastiquement baissé ! J’avais même plus besoin de me poser de questions, c’était devenu évident … Voilà c’était ma petite contribution d’ancienne acheteuse compulsive à la partie « acheter moins » ! J’avais envie de le raconter parce que tu n’en as pas trop parlé dans l’article, mais peut être que tu n’avais pas ce problème ? Bon courage, jadore ton blog 🙂

    Réponse
  21. noemie

    J’ai acheté des baskets faites en France (dans le 33). Elles sont en cuir et m’ont coûtée 50€, soit 20€ de moins que des Converse en tissus faites à l’autre bout du monde. Comme quoi le made in France peut être moins cher…

    Réponse
  22. Julie

    Oh si je connais bien le problème ! J’avais un peu aborder la question dans les articles sur le minimalisme ou le défi no-shopping. Je suis bien d’accord avec toi, il faut changer de vision sur les vêtements et le shopping. Malheureusement, c’est encore pour beaucoup un lien de dépendance pour se faire plaisir, se remonter le moral, se féliciter… En réfléchissant dans ma démarche minimaliste, j’arrive mieux à identifier mes besoins et donc à orienter mes achats vers mes besoins et non mes envies ponctuelles. Mais il reste encore du boulot ! Merci à toi!

    Réponse
  23. lulu

    Merci pour cet article. Il me permet de m’interroger encore sur ma consommation. Je me dis que ce qui est le plus libérateur c’est encore de fabriquer par moi même. La couture pourrait permettre d’avoir des vêtements uniques, durables et qui sont fait en matière biologique par exemple. Certes cela prend du temps et il faut l’envie d’apprendre. Mais cela me donne envie de me lancer. Et puis avec des passes-temps comme ça, les autres besoins diminuent également. Par exemple, les besoins en divertissement. Quand on fait les choses par nous même, les journées sont bien remplies mais satisfaisantes. Moins le besoin de s’abrutir devant la télé pour échapper au stress quotidien car le quotidien est déjà devenu moins stressant.
    Voilà ton article m’a donné envie de faire plus par moi même et c’est une piste qui peut aussi permettre de mieux consommer.
    Merci!

    Réponse

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